Quatre individus ont été mis à la disposition
du tribunal de grande instance de la Commun I du District de Bamako. Ils l’ont été par les soins des éléments du
commissaire principal, Bakary Coulibaly
qui dirige le commissariat de police de Korofina, en Commune I.
Ces individus
sont suspectés d’être impliqués dans des cas d’abus de confiance, d’escroquerie
et détention illégale d’armes à feu. Cette dernière infraction s’est
confirmée, lorsque des recherches menées
par les limiers ont permis de découvrir deux pistolets automatiques de
fabrication artisanale, améliorée appartenant aux mis en cause. Ils croupissent
maintenant en prison, le temps de comparaître devant des juges pour répondre de
leurs actes.
Des plaintes convergentes- Il s’est avéré que
ces quatre bandits ont longtemps troublé le sommeil des populations de la Commune I du District de Bamako. Ils ont posé
de nombreux actes criminels, sans s’inquiéter outre mesure. C’est une opération
policière qui a mis fin à leurs agissements à un moment, où ils s’y attendaient
le moins. Mais avant leur arrestation, les plaintes se bousculaient sur le
bureau des policiers et toutes celles-ci convergeaient quant aux accusations
qu’ils portaient à l’endroit des quatre suspects. La multiplication des
plaintes a finalement obligé les policiers à réagir pour mettre ces malfrats
hors d’état de nuire et du coup, abréger la souffrance des populations victimes
de ces malfrats.
Les éléments de l’unité de recherches ont lancé la traque qui a mis fin à leur sale besogne. En moins de quarante huit heures, ils ont localisé un premier bandit à Korofina. Cet individu a été interpellé, puis conduit dans les locaux de la police.
Il a été interrogé durant des heures à la suite duquel, les limiers ont effectué une perquisition chez lui. Là, ils ont découvert et saisi deux pistolets automatiques de fabrication artisanale améliorée, une cartouche et un étui de balle. Il s’est avéré plus tard que cet individu est aussi impliqué dans une affaire d’abus de confiance.
Pas le moindre document d’achat- Interrogé sur
la provenance de cette arme, le bandit
s’est défendu en racontant une histoire à faire dormir debout. Il a déclaré
dans un premier temps, qu’il avait ce pistolet pour sa propre sécurité. Quant à
sa provenance, très incohérent dans ses propos, il s’est défendu en assurant
qu’il l’avait acquise par l’intermédiaire de deux individus différents. Ces
propos ont éveillé les soupçons des limiers qui ont été obligés de chercher à connaître
ces deux individus.
Aidés par la chance, ils ont approfondi leurs
enquêtes pour finalement mettre la main sur ces derniers. Ils ont été conduits dans les locaux des
policiers pour y être entendus. Interrogés
durant des heures, ils ont affirmé qu’ils ont acheté l’arme avec un
agent des forces de sécurité. Trop simpliste pour les limiers.
Ces derniers leur ont demandé d’apporter un
document confirmant l’achat avec l’agent de sécurité concerné. Ils n’ont pu
fournir le moindre document. Dans la foulée, les éléments de la BR se sont
intéressés au cas de l’agent de sécurité, dont il est question. Son implication
a été confirmée et il a ensuite été interpellé. C’est ainsi que les quatre se
sont retrouvés derrière les barreaux.
Les policiers ont diligenté leurs dossiers pour les mettre à la disposition des juges du tribunal de la Commune I du District de Bamako, afin qu’ils répondent de leurs actes. Les autorités policières ont saisi l’occasion pour inviter la population à la vigilance et à plus de collaboration pour aider les agent de sécurité à débarrasser la cité de ces individus peu recommandables.
Tiedié DOUMBIA
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