L’établissement est la première école de la capitale
L’établissement représente
une place symbolique et historique dans le paysage éducatif malien et assume
fièrement son titre de première école de la capitale. Il a été créé en 1905 à
l’époque coloniale pour répondre aux besoins éducatifs de la population locale.
Au fil des décennies, l’école de la République a formé plusieurs générations de
leaders, d'intellectuels et de citoyens engagés, contribuant ainsi au
développement socio-économique du pays.
À l’occasion de la Journée
internationale de l’éducation, nous avons estimé nécessaire de remettre un peu
sur le tapis un pan de l’histoire de l’école malienne. Moussa Boré,
directeur-coordonnateur de l’école de la République, explique que son
établissement occupe une place mythique dans notre pays. À l’en croire,
l’Assemblée nationale était autrefois le logement d'un gouverneur blanc dont le
titre foncier a été établi entre l’école et la grande mosquée. «C’est la raison
pour laquelle l’école a été baptisée (école régionale de Bamako) lors de sa
création. Elle est communément appelée aujourd’hui école de la République, en
raison de sa position géographique sur la place de la République.
Le pédagogue précisera aussi qu’à l’origine,
l’école était exclusivement réservée aux garçons. Il s’agissait donc, selon
lui, de la première école élémentaire pour garçons de la ville. «Avec le temps,
l’école est passée à un système mixte. À ses débuts, elle n’avait pas assez de
salles et accueillait quelques élèves. C’est à partir de Kita que les colons
sont arrivés à Bamako. Au départ, c’était donc pratiquement une école à part,
mais elle est devenue aujourd'hui l'école du quartier de Bagadadji», souligne
le directeur directeur-coordonnateur de l’établissement qui a aujourd'hui 18
salles de classe, trois directions.
Deux directions pour le fondamental 1 et
une direction pour le fondamental 2. Elle accueille plus de 1.000 élèves dont
55% de filles. 19 enseignants y officient, c’est-à-dire 11 pour le premier
cycle et 8 autres pour le second. Aujourd’hui, l’école est
coincée entre les magasins et l’Assemblée nationale et souffre de cette
proximité avec le marché railda.
Les apprenants ont besoin d’un climat serein,
d’un environnement sain et sécurisé. De nouvelles salles de classe et d’autres
commodités se font désirer dans l’établissement. Mamadou dit Modibo Keïta
fait partie des figures emblématiques de l’établissement. Cet ancien député
évoque avec fierté son ancien établissement formateur au fondamental 1 à qui
veut l’entendre.
Gaoussou TANGARA
Rédaction Lessor
Il n’y a plus de longues files dans les stations-service de la capitale. Les clients sont servis à la minute près. La circulation est revenue à la normale et les Bamakois vaquent paisiblement à leurs occupations. C’est le constat fait hier par nos équipes de reportage.
La campagne 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles a été initiée dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre ce phénomène. Il ressort des données du Système des Nations unies que la violence numérique touche entre 16% et 58% des femmes et .
Propre à la puberté, sa mauvaise gestion est marquée par un manque de communication avec les enfants, l’inaptitude à faire face à leurs problèmes personnels et des pratiques de maltraitance à leur égard. Ce qui peut souvent aboutir à des fugues régulières, des grossesses non désirées .
A l'issue des opérations menées hier vendredi, l'ėtat-major général des Armées a indiqué dans un communiqué rendu public ce samedi que des terroristes regroupés ont été neutralisés en plus de la destruction d'un véhicule camouflé.
Ce document stipule, entre autres, de mettre en place un outil de suivi des ressources spécifiquement réservées aux enfants, de porter le budget du ministère en charge de la Promotion de l’Enfant à au moins 3% du budget national. La note dit d’augmenter aussi les dépenses de santé à au m.
Le 18 novembre 2025, la Force unifiée de la Confédération des Etats du Sahel (AES) a conduit une frappe aérienne à Tabankort, à 8 km de la frontière nigérienne, sur la base de renseignements confirmant un rassemblement de terroristes dotés d’une importante logistique..