L’édition de cette année se déroule du 22 au 27 juillet. Les activités programmées visent à informer et sensibiliser le public aux risques liés à l’usage du téléphone au volant et au guidon et d’inciter les jeunes gens, particulièrement accros au téléphone portable, à éviter tout risque pour eux-mêmes et pour les autres usagers de la route.
En effet, les accidents de la route constituent un fléau qui impacte la vie en société du fait de leurs conséquences néfastes sur les personnes, les familles, les entreprises et les administrations. En attestent les statistiques reflétées dans la base de données de l’Anaser.
«Elle a recensé, en 2023, 7.685 cas d’accidents corporels survenus sur nos routes, qui ont occasionné malheureusement 689 tués», a révélé la ministre des Transports et des Infrastructures, soulignant qu’en milieu urbain, près d’un accident corporel sur dix est lié à l’utilisation du téléphone au volant. Un sondage réalisé par l’Anaser en 2023 confirme cette tendance, a précisé Mme Dembélé Madina Sissoko, ajoutant que 65% des usagers de la route interviewés affirment avoir utilisé le téléphone au volant ou au guidon.
D’où le choix du thème de cette édition qui attire l’attention des usagers de la route sur les conséquences de ce phénomène. «Combinant inattention et des perturbations auditives, physiques et cognitives, il distrait le conducteur, réduit la vigilance et augmente le temps de réaction en cas d’urgence», a fait savoir la ministre. L’usage du téléphone au volant peut multiplier par trois le risque d’accident, a-t-elle ajouté citant des études en la matière.
Le décret du 12 septembre 2023 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules dispose que «l’usage d’un téléphone par le conducteur d’un véhicule en mouvement est interdit.
Le fait de placer dans le champ de vision du conducteur d’un véhicule en circulation un appareil en fonctionnement doté d’un écran et ne constituant pas une aide à la conduite ou à la navigation est interdit». Et tout conducteur pris en flagrant délit d’utilisation d’un téléphone portable en conduite est passible, en plus de l’amende forfaitaire, d’une peine complémentaire de retrait de point du permis de conduire».
Le directeur général de l’Anaser a informé que les activités prévues vont concerner Bamako et quelques capitales régionales. «Nous allons, avec la police nationale, occuper les différents carrefours stratégiques des grandes villes afin de sensibiliser et informer les usagers de la route sur les conséquences de l’utilisation du téléphone et les infractions relatives à son usage», a déclaré Ousmane Bah Maïga.
Fatoumata Mory SIDIBE
Le prix du sac de 100 kg fluctue selon l’état du marché. Vendu actuellement à 18.000 Fcfa, il peut parfois atteindre 25.000 Fcfa ou chuter à 15.000 Fcfa.
Interpeller les décideurs afin de soutenir l’objectif de l’allocation de 70% du budget du secteur agricole à l’agro écologique paysanne (AΕΡ), tel est le but recherché par la Coalition des alternatives africaines dette et développement (CAD-Mali) qui a tenu, jeudi dernier au Musée nati.
Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, a effectué une visite du 19 au 20 septembre dernier dans la filiale centre (Fana, Dioila et Baguinéda) de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT).
La salle de réunion de la direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DGESRS) a servi, hier, de cadre à une journée d’échanges entre l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) et les autorités des universités publiques et .
Dans une étude faite sur la problématique des finances publiques au Mali, l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) renseigne que de 2005 à 2019, l’État du Mali a perdu la somme de 1.266 milliards de Fcfa, révélés par les contrôles externes mais que les contrô.
La crise énergétique, la cherté de l’aliment volaille et l’hivernage sont les principales raisons évoquées par les acteurs. La situation pousse les consommateurs à se tourner vers les cuisses de poulets conditionnées dont l’importation est interdite dans notre pays.