#Mali : Semaine nationale de la sécurité routière : Focus sur l’utilisation du téléphone au volant

«Entre téléphoner et conduire, il faut choisir», est le thème de la 20è édition de la Semaine nationale de la sécurité routière, lancée lundi dernier par la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko. La cérémonie organisée à cet effet dans la cour de ce département, a enregistré la présence d’autres membres du gouvernement et du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Ousmane Bah Maïga.

Publié mercredi 24 juillet 2024 à 05:45
#Mali : Semaine nationale de la sécurité routière : Focus sur l’utilisation du téléphone au volant


L’édition de cette année se déroule du 22 au 27 juillet. Les activités programmées visent à informer et sensibiliser le public aux risques liés à l’usage du téléphone au volant et au guidon et d’inciter les jeunes gens, particulièrement accros au téléphone portable, à éviter tout risque pour eux-mêmes et pour les autres usagers de la route.
En effet, les accidents de la route constituent un fléau qui impacte la vie en société du fait de leurs conséquences néfastes sur les personnes, les familles, les entreprises et les administrations. En attestent les statistiques reflétées dans la base de données de l’Anaser.


«Elle a recensé, en 2023, 7.685 cas d’accidents corporels survenus sur nos routes, qui ont occasionné malheureusement 689 tués», a révélé la ministre des Transports et des Infrastructures, soulignant qu’en milieu urbain, près d’un accident corporel sur dix est lié à l’utilisation du téléphone au volant. Un sondage réalisé par l’Anaser en 2023 confirme cette tendance, a précisé Mme Dembélé Madina Sissoko, ajoutant que 65% des usagers de la route interviewés affirment avoir utilisé le téléphone au volant ou au guidon.


D’où le choix du thème de cette édition qui attire l’attention des usagers de la route sur les conséquences de ce phénomène. «Combinant inattention et des perturbations auditives, physiques et cognitives, il distrait le conducteur, réduit la vigilance et augmente le temps de réaction en cas d’urgence», a fait savoir la ministre. L’usage du téléphone au volant peut multiplier par trois le risque d’accident, a-t-elle ajouté citant des études en la matière.
Le décret du 12 septembre 2023 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules dispose que «l’usage d’un téléphone par le conducteur d’un véhicule en mouvement est interdit.


Le fait de placer dans le champ de vision du conducteur d’un véhicule en circulation un appareil en fonctionnement doté d’un écran et ne constituant pas une aide à la conduite ou à la navigation est interdit». Et tout conducteur pris en flagrant délit d’utilisation d’un téléphone portable en conduite est passible, en plus de l’amende forfaitaire, d’une peine complémentaire de retrait de point du permis de conduire».


Le directeur général de l’Anaser a informé que les activités prévues vont concerner Bamako et quelques capitales régionales. «Nous allons, avec la police nationale, occuper les différents carrefours stratégiques des grandes villes afin de sensibiliser et informer les usagers de la route sur les conséquences de l’utilisation du téléphone et les infractions relatives à son usage», a déclaré Ousmane Bah Maïga.

Fatoumata Mory SIDIBE

Lire aussi : #Mali : Arachide : Une denrée à la fois importée et exportée

Le prix du sac de 100 kg fluctue selon l’état du marché. Vendu actuellement à 18.000 Fcfa, il peut parfois atteindre 25.000 Fcfa ou chuter à 15.000 Fcfa.

Lire aussi : #Mali : Agriculture : Plaidoyer pour l’allocation de 70% du budget À l’agro Écologique paysanne

Interpeller les décideurs afin de soutenir l’objectif de l’allocation de 70% du budget du secteur agricole à l’agro écologique paysanne (AΕΡ), tel est le but recherché par la Coalition des alternatives africaines dette et développement (CAD-Mali) qui a tenu, jeudi dernier au Musée nati.

Lire aussi : Filiale centre de la CMDT : Une campagne prometteuse

Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, a effectué une visite du 19 au 20 septembre dernier dans la filiale centre (Fana, Dioila et Baguinéda) de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT).

Lire aussi : #Mali : Protection des données personnelles : Les universitaires s’impliquent

La salle de réunion de la direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DGESRS) a servi, hier, de cadre à une journée d’échanges entre l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) et les autorités des universités publiques et .

Lire aussi : #Mali : Oclei : la nécessité de protéger les lanceurs d’alerte

Dans une étude faite sur la problématique des finances publiques au Mali, l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) renseigne que de 2005 à 2019, l’État du Mali a perdu la somme de 1.266 milliards de Fcfa, révélés par les contrôles externes mais que les contrô.

Lire aussi : #Mali : Marché de la volaille : Le poulet de chair se fait rare

La crise énergétique, la cherté de l’aliment volaille et l’hivernage sont les principales raisons évoquées par les acteurs. La situation pousse les consommateurs à se tourner vers les cuisses de poulets conditionnées dont l’importation est interdite dans notre pays.

Les articles de l'auteur

#Mali : Arachide : Une denrée à la fois importée et exportée

Le prix du sac de 100 kg fluctue selon l’état du marché. Vendu actuellement à 18.000 Fcfa, il peut parfois atteindre 25.000 Fcfa ou chuter à 15.000 Fcfa.

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mardi 08 octobre 2024 à 17:40

#Mali : Agriculture : Plaidoyer pour l’allocation de 70% du budget À l’agro Écologique paysanne

Interpeller les décideurs afin de soutenir l’objectif de l’allocation de 70% du budget du secteur agricole à l’agro écologique paysanne (AΕΡ), tel est le but recherché par la Coalition des alternatives africaines dette et développement (CAD-Mali) qui a tenu, jeudi dernier au Musée national, une journée d’interpellation des décideurs sur le budget agricole alloué à l’AEP..

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié dimanche 06 octobre 2024 à 15:51

Filiale centre de la CMDT : Une campagne prometteuse

Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, a effectué une visite du 19 au 20 septembre dernier dans la filiale centre (Fana, Dioila et Baguinéda) de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT).

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mercredi 25 septembre 2024 à 16:50

#Mali : Protection des données personnelles : Les universitaires s’impliquent

La salle de réunion de la direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DGESRS) a servi, hier, de cadre à une journée d’échanges entre l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) et les autorités des universités publiques et privées. L’atelier s’est tenu sur le thème : «Cadre juridique et institutionnel de la protection des données à caractère personnel»..

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mardi 17 septembre 2024 à 21:53

#Mali : Oclei : la nécessité de protéger les lanceurs d’alerte

Dans une étude faite sur la problématique des finances publiques au Mali, l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) renseigne que de 2005 à 2019, l’État du Mali a perdu la somme de 1.266 milliards de Fcfa, révélés par les contrôles externes mais que les contrôles internes ont laissé passer..

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mardi 10 septembre 2024 à 18:17

#Mali : Marché de la volaille : Le poulet de chair se fait rare

La crise énergétique, la cherté de l’aliment volaille et l’hivernage sont les principales raisons évoquées par les acteurs. La situation pousse les consommateurs à se tourner vers les cuisses de poulets conditionnées dont l’importation est interdite dans notre pays.

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié jeudi 05 septembre 2024 à 19:52

#Mali : Multiple professions : dans la peau d’un «Slasheur»

Le «slasheur» est un terme anglais qui désigne une personne qui jongle à la fois plusieurs activités professionnelles par nécessité d’augmenter ses revenus ou par plaisir d’être constamment occupée. Nous nous sommes intéressés à certaines d’entre elles qui évoluent dans la capitale.

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mardi 03 septembre 2024 à 18:14

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner