
Mariam Niaré, en rose, recevant son diplôme lors de la clôture
Notre
pays était bien représenté aux 10è Rencontres internationales de l’art et de la
culture (Riac) de Brazzaville au Congo. La photographe Mariam Niaré dite
Modeste a été le porte-étendard de la photographie malienne à ce rendez-vous
africain qui regroupe la crème des disciplines comme les arts plastiques, la
photographie et la danse moderne, entre autres, à l’initiative de l’artiste
congolaise Bill Kouélany, fondatrice de l’atelier Sahm.
Au cours de cette manifestation, différents
prix ont été décernés par les ateliers Sahm visant à encourager les artistes
qui se sont distingués par leur dévouement et leur créativité tout au long de
l’événement, qui s’est tenu du 3 au 26 septembre dernier dans la capitale
congolaise. Lors de la clôture, la Riac a célébré le sacrifice et la
volonté remarquable de 17 artistes en leur octroyant des bourses, des
résidences, des matériels et la promesse d’une participation à la prochaine
édition de l’événement.
Modeste
s’est adjugée deux récompenses. Elle a enlevé le prix «Coup de cœur» et dans le
cadre de l’atelier Sahm et celui de «Découverte» pour l’originalité des
œuvres photographiques dans son exposition individuelle à Brazzaville en
photos-vidéos. Mariam
Niaré est née à Kati et y a aussi grandi dans une famille où, la musique et le
dessin ont toujours fait partie de son univers avec un père mélomane, mais
aussi dessinateur. Cette jeune est passionnée d’art en général et de la
photographie en particulier. Après le Baccalauréat, elle s’inscrit au
Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (CAM-BFK) où
elle décroche une License en multimédia.
Elle participe à un atelier de photo de la
Maison africaine de la photo pour davantage apprendre sur sa passion (la photo)
et les arcanes du métier. Après de nombreux workshop, elle expose à Ségou puis
à Bamako avec ses camarades du CAM-BFK. Modeste accepte de se former dans les
genres comme le documentaire, le conceptuel et artistique avec le collectif de
photographes Yamarou photo. Au cours de sa formation au CAM-BFK, elle comprend
très vite qu’il est possible de travailler autrement les images captées par un
appareil photo.
Ainsi, après de nombreuses formations et des ateliers, elle
décide de tracer sa propre voie. Entretemps, elle décrochera également une
résidence avec le grand sculpteur Amahiguiré Dolo à Ségou. Une étape
déterminante dans sa carrière. L’artiste explique que le sculpteur Dolo est
comme un père spirituel pour elle.
Youssouf DOUMBIA
Le gouverneur de la Région de Koulikoro, le Colonel Lamine Kapory Sanogo, a présidé, vendredi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat, une réunion sur les préparatifs de la prochaine Biennale artistique et culturelle qui doit se tenir en décembre à Tombouctou..
La 9è édition de ce rendez-vous du balafon, un instrument mythique propre à certaines communautés africaines, se tiendra sous le thème : «Le Balafon, symbole de la transformation sociale dans un nouvel espace souverain». Rendez-vous est pris du 9 au 11 octobre prochains dans la capitale du K.
Il se nomme Aly Guindo, mais tout le monde l’appelle par le sobriquet Waka qui signifie «vient en mossi». Sa profession : guide individuel, une activité qu’il exercice depuis 2013 et qui fait aujourd’hui de lui un acteur presque incontournable du tourisme national..
La capitale malienne (Bamako) accueillera la 2è édition de la Nuit du textile africain (NTA). Elle se tiendra du 8 au 14 septembre prochain sous le thème : «Textiles africains : impacts culturels et économiques»..
Le moins que l’on puisse dire est que «2025, décrétée Année de la culture» fait des émules. Depuis janvier dernier, les présentateurs et présentatrices du JT de 20h du dimanche sur les antennes de l’Ortm s’habillent en made in Mali..
Les forces vives du Cercle de San ont procédé, jeudi dernier à l’évaluation de l’organisation de la phase locale de la Biennale artistique et culturelle qui s’est déroulée du 22 au 24 juillet dernier dans la région..