
S’y ajoutent l’implication des
populations locales dans le renseignement administratif et militaire ainsi que
la création d’une police de proximité au sein des communautés. Telles sont
les recommandations phares issues de la 2è édition du colloque international
tenu la semaine dernière dans les locaux
de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye (EMP-ABB) sur le thème :
«Contribution de la science aux efforts d’intégration pour la paix et le développement
au Sahel».
L’objectif principal de ce colloque
international de trois jours était de réfléchir sur la contribution de la
science aux efforts d’intégration pour la paix et le développement au Sahel.
Depuis plus d’une décennie, la région du Sahel
fait face à des défis d’intégration auxquels les institutions régionales et
sous-régionales s’efforcent de répondre. Parmi ces défis figurent notamment les
questions sécuritaires qui doivent être résolues pour favoriser la paix
indispensable au développement et au bien-être des populations. Malgré les
moyens et les stratégies déployés, l’intégration reste problématique. Pourtant,
elle est considérée comme un gage de paix et de développement si elle est prise
en compte dans ses aspects politiques, économiques et socio-culturels.
C’est dans cette dynamique que l’EMP-ABB, en
collaboration avec l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest-Unité
universitaire à Bamako (Ucao-Uuba), a organisé ce colloque pour permettre
l’échange entre experts et chercheurs afin de proposer des pistes de
solution.
À l’ouverture des travaux, le représentant du
ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a soutenu
que quand on évoque l’intégration africaine les premiers éléments qu’on met en
face pour vous rebuter d’y adhérer est d’abord la question de la pluralité de
la langue en Afrique.
«Je sais qu’en ce moment, les chercheurs font un
travail énorme pour que nous puissions, au travers des langues transfrontalières,
nous entendre pour que nous puissions constituer l’Afrique unie dans sa
diversité», a encouragé Yacouba Kébé. Il a ensuite souhaité aux différents
pays, la paix, la sécurité et l’unité au niveau national entre les peuples. «Parce
que nos pays sont connus pour être des pays multi-ethniques et nous travaillons
depuis de très longs siècles en bonne entente, nous avons cette cohésion
sociale qui n’a jamais fait défaut », a-t-il affirmé.
Le directeur général de l’EMP, le colonel
Souleymane Sangaré, a expliqué que les objectifs que les initiateurs se fixent
dans ces colloques permettent de faire un pas vers la paix. «C’est ainsi que
nous sommes convaincus aujourd’hui que la science est un outil efficace de résolution
des différends notamment ceux liés à l’intégration ou au développement», a-t-il
soutenu.
Le colonel Sangaré a exprimé toute sa gratitude à la communauté
scientifique malienne et africaine qui répond favorablement à chacune de leurs
sollicitations lorsqu’il s’agit de faire avancer notre continent. Il a exhorté
les participants à faire le pari d’un avenir meilleur pour le Sahel, pour la génération
présente et à venir afin de traduire cette noble ambition en réalité.
Le président de l’Ucao-Uuba, Dr. Clément Lonah, a expliqué que son établissement et l’EMP, appuyés par des experts nationaux et internationaux, africains pour la plupart, veulent offrir à la région du Sahel quelques réflexions scientifiques pouvant l’aider à améliorer le vivre-ensemble dans cet espace et de lancer son développement.
Jessica K. DEMBELE
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