La conférencière (micro) a prodigué de précieux conseils aux futurs journalistes
La
rentrée universitaire 2024-2025 de l’École supérieure de journalisme et des
sciences de la communication (ESJSC) est effective, depuis hier. Ce lancement
officiel des activités pédagogiques de l’année académique était présidé par le
directeur des études de l’établissement, Dr Mohamed Diarra. La cérémonie a été
mise à profit pour accueillir et souhaiter la bienvenue aux 60 étudiants
fraichement admis au concours d’entrée à l’ESJSC et aux étudiants des Licences
2 et 3 de l’établissement.
La
conférence-débat sur leçon inaugurale portait sur le thème : «Management
d’une entreprise de média» : cas d’un cabinet de conseil en communication.
C’était animé par la promotrice et communicante-manager de l’Agence de
communication «Audacity», Mme Fatou Faye. Pour
la conférencière, une entreprise est une structure qui produit ou commercialise
un bien ou un service en vue de le vendre.
Elle a surtout vocation de faire du
profit et de satisfaire un besoin. Selon elle, le manager est le leader d’une
agence de communication qui élabore une vision stratégique de sa structure. Mme
Fatou Faye estime que la satisfaction, l’opérationnalisation et le suivi sont
des conditions nécessaires pour la bonne réussite d’une entreprise. Et de
définir le journalisme comme la collecte, le traitement, la transmission, la
publication et la diffusion de l’information par le biais des médias.
Quant à
la communication, elle est l’action de créer une interaction et une
interrelation entre des individus. La
conférencière a aussi développé la notion de communicant. Pour elle, c’est
cette personne dont le métier est l’exercice de la fonction de communication.
Elle s’empressera de préciser que «les acteurs des réseaux sociaux ne sont pas
des journalistes. Ils n’en ont pas le statut». Ils sont plutôt considérés comme
des vidéomans. La
responsable d’agence de communication a aussi prodigué de précieux conseils aux
futurs journalistes, en les invitant à bien suivre les enseignements dispensés
pour être des vrais professionnels des médias à l’avenir.
Siaka
Diallo, étudiant en 1ère année de journalisme souligne que le journalisme a
toujours été sa passion depuis l’enfance. Il explique nourrir une profonde admiration
pour des grands journalistes et cite en exemple l’ancien directeur de l’Office
de radio et télévision du Mali (ORTM), Salif Sanogo qui reste son idole.
Un
autre journaliste en herbe assure avoir bien compris la différence entre un
journaliste et un acteur des réseaux sociaux. «La communication est ma passion
depuis le bas âge. À travers cette conférence, j’ai découvert qu’il y a des
entreprises de médias, de communication, mais aussi de conseil et de suivi», a
déclaré Astan Coulibaly. L’étudiante en 1ère année de journalisme confie avoir
bien saisi la différence entre animateurs des réseaux sociaux et journalistes.
Le
directeur des études de l’ESJSC s’est félicité du bon déroulement de l’année
académique 2023-2024. L’année universitaire 2024-2025, a estimé Dr Mohamed
Diarra, à la particularité de consacrer l’opérationnalisation pleine et entière
des filières journalisme et communication en formations initiale et continue. Le
directeur des études informera aussi de l’ouverture officielle des recrutements
pour le Master en communication à partir de janvier prochain. Et dire que la
direction de l’ESJSC entend relever ce défi majeur.
Pour ce faire, Dr Mohamed
Diarra a souhaité l’accompagnement des autorités pour permettre à l’École
supérieure de journalisme d’acquérir de nouveaux locaux, mieux adaptés à sa
vocation nationale et sous-régionale. Il a félicité le corps professoral pour
les résultats satisfaisants et les encadreurs des étudiants lors de la sortie
pédagogique de Dioïla du 17 au 23 novembre dernier pour leur disponibilité.
Il faut rappeler que l’ESJSC existe depuis 2015, mais a débuté ses activités pédagogiques en 2017. Elle a mission d’assurer la formation initiale et continue en journalisme et en sciences de la communication. Il existe deux filières : journalisme et communication. Si la presse écrite, la radio et la télévision sont les composantes du journalisme, la politique institutionnelle, digitale, évènementielle pour le développement et le changement de comportement social se rapportent à la communication.
Sidi WAGUE
Le Premier ministre a salué l’initiative qui vise la jeunesse. Le Général de division Abdoulaye Maïga a aussi expliqué que cela cadre avec la matérialisation de la vision du Président de la Transition qui considère la jeunesse comme la clé de voute de la période.
L’Institut consulaire d’études et de formation (Incef) de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) dispose d’un siège flambant neuf à la cité «Sema»,près des 1.008 Logements..
Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales (DEF) prennent fin aujourd’hui. Après une première journée passée dans le grand calme, un vent de panique a soufflé sur l’examen dans la nuit du lundi à mardi avec la fuite du sujet des mathématiques de façon générale, selon des prés.
Cette année, ils sont 350.409 candidats inscrits, dont 173.767 filles, repartis entre 1.842 centres d’examen. Le Camp des réfugiés maliens de Bassikounou (Mauritanie) accueille 233 candidats.
Les adolescents et les jeunes sont les plus exposés au VIH-Sida. Le manque d’information, l’influence de leurs camarades, l’accès limité aux services de santé sexuelle et les pressions sociales représentent pour eux des facteurs de risque..
Le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, a ouvert la première enveloppe des épreuves au Centre de formation professionnelle «Soumangourou Kanté». Cette année, ils sont 16.207 candidats, dont 6.990 filles.
