
La cérémonie solennelle d’ouverture s’est déroulée en présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, des chefs des institutions, des autorités administratives et politiques de Bamako ainsi que des représentants du corps diplomatique et des organisations accrédité dans notre pays. En effet, cette session est de tradition consacrée à l’examen et au vote de la loi des finances. Mais en plus, d’autres textes seront examinés au cours de cette session. Le CNT a déjà sur son bureau, 23 dépôts.
Dans
son discours d’ouverture, le colonel Malick Diaw est revenu sur certaines
actions menées par l’organe législatif dans le cadre de la réussite de la
Transition. Dans le domaine législatif et uniquement au cours de la session
extraordinaire du mois d’août dernier, il dira que le CNT a procédé à
l’adoption de lois d’importance capitale parmi lesquelles, celles relatives au
Code minier et le contenu local dans le secteur minier, au Code général des
impôts, au livre de procédure fiscale, la loi modificative de loi de finances
pour l’exercice 2023.
Pour
lui, la promulgation des lois sur le Code minier et sur le contenu minier le 28
juillet dernier permet d’espérer que
l’or du Mali brillera enfin pour les Maliens. Le colonel Malick Diaw a informé
que dans le cadre de la diplomatie parlementaire, le CNT a envoyé des missions
au niveau de certaines instances sous-régionales, régionales et internationales
pour porter la voix du Mali.
« Face aux manipulations et aux critiques non
fondées de certaines officines et succursales suffisamment connues, les membres
du CNT ont su rétablir la réalité des faits en éclairant la lanterne de ces
prétendus donneurs de leçons partisans d’une quelconque pensée unique, atteints
de myopie politique », a indiqué le colonel Malick Diaw qui a salué la
montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa) qui ont obtenu et
obtiennent encore de meilleurs résultats.
Selon lui, les équipements de dernière génération acquis, le changement de posture et le réarmement moral de nos forces de défense et de sécurité sont le socle sur lequel est bâtie cette montée en puissance. Il dira que la démonstration la plus achevée de la nouvelle posture des FAMa est leur déploiement avec professionnalisme et en respectant le droit international humanitaire dans les emprises de la Minusma dans la cadre du processus de leur rétrocession qui doit s’achever le 31 décembre prochain. Le président du CNT a exhorté le gouvernement et la Minusma à tout mettre en œuvre pour le bon déroulement de ce processus et le respect strict du chronogramme établi.
MEILLEURE
ORGANISATION- Le colonel Diaw a martelé que le Mali demeure un et indivisible
et il est inadmissible qu’un groupe d’individus, de quelque lieu que ce soit,
vienne saper les bases de l’unité nationale. «Tout peut être négocié au Mali
sauf la partition du pays et les Maliens sont prêts à se sacrifier pour
préserver leur souveraineté», a-t-il insisté, ajoutant que le drapeau du
Mali doit flotter très haut partout sur l’étendue du territoire national.
Parlant
de la situation sécuritaire, il dira que les attaques ignobles et désespérées
de ces derniers jours venant de « groupes terroristes terrorisés »
sont à considérer comme les derniers soubresauts d’un agonisant. «Quel crime
abominable que de s’attaquer à un bateau de transport de civils dont la majorité
des passagers est constituée de femmes et d’enfants !», a-t-il dit, avant de
dénoncer le silence des fameuses organisations internationales de défense des
droits de l’Homme, des organisations sous-régionales, régionales et de la
communauté internationale.
Par
ailleurs, Malick Diaw a salué la promulgation de la nouvelle Constitution le 22
juillet par le président de la Transition. Pour lui, cette nouvelle
Constitution vise à redonner à l’action politique et parlementaire ses lettres
de noblesse et à réhabiliter les partis politiques pour leur permettre de
s’acquitter au mieux de la mission dont ils sont désormais
constitutionnellement investis, à savoir contribuer à un encadrement judicieux
des citoyens, assurer efficacement leur représentation et aider à la
préparation d’élites aptes à bien gérer les affaires publiques.
Il a aussi
salué l’annonce faite par le gouvernement du léger report de la prochaine
élection présidentielle, ajoutant que cela vise à permettre une meilleure
organisation de ce scrutin et à nos
concitoyens une plus grande participation. « Nous soutenons donc ce
report, car il est gage d’un scrutin apaisé, transparent et crédible », a
indiqué Malick Diaw.
En outre, il s’est réjoui de la signature du Pacte social
de stabilité et de croissance qui, pour lui, consolidera l’État de droit et
entrainera une amélioration des conditions de vie des travailleurs. Par rapport
à l’épineuse question de l’augmentation des prix des denrées de première
nécessité et du délestage, il a demandé
au gouvernement de communiquer plus sur les efforts fournis et les enjeux
actuels qui dépassent souvent le contexte national.
Le président du CNT s’est félicité de la naissance de l’Alliance des états du Sahel (AES). Selon lui, en scellant la Charte du Liptako-Gourma instituant cette Alliance, les chefs d’état ont compris la volonté manifeste des peuples des trois pays frères pour l’union sacrée. Pour assurer un contrôle démocratique des actions mises en place dans le cadre de cette Alliance, le colonel Diaw a plaidé pour la mise en place d’un comité interparlementaire en son sein.
Dieudonné DIAMA
Les participants recommandent également de dissoudre les partis politiques et d’adopter une nouvelle Charte des partis politiques.
La dynamique de la Confédération des États du Sahel (AES) est bien visible dans les travaux en cours des Assises nationales pour la refondation du Niger. C’est ce qui explique la participation des délégations du Mali et du Burkina Faso à ces travaux. Les deux délégations ont été reçues .
La sous-commission paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale bénéficie de l’expertise du Général à la rétraite, Gabriel Poudiougou, membre du Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation (Ci.
Le Niger tient du 15 au 19 février, ses Assises nationales pour la Refondation. L’ouverture des travaux a eu lieu le samedi dernier sous la présidence du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le Général de brigade Abdourahamane Tiani au Centre international de .
Afin de profiter de l’expérience du Mali dans l’organisation des Assises nationales de la Refondation, des personnalités maliennes ayant pris part à l’organisation et qui font le suivi de la mise en œuvre des recommandations ont été invitées à prendre part aux travaux de celles du Nige.
Il y a des gens qui, par leur rigueur, leur engagement et les actes posés au cours de leur vie et parcours professionnel, marquent d’une empreinte indélébile leur époque, leur entourage et la Nation tout entière..