Le Symposium national sur le football s’est tenu en mars 2024
Ce comité composé de 7 membres, dont deux responsables de la Fédération malienne de football (Femafoot), autant d’agents de la direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP), un chargé de mission et une personne ressource est présidé par l’ancien sélectionneur des Aigles locaux, Djibril Dramé, conseiller technique au département de tutelle. Les missions principales confiées au comité, s’articulent autour de l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre des recommandations, l’organisation mensuelle d’une réunion d’évaluation de l’état de leur mise en œuvre, la production des rapports trimestriel et annuel et l’appui-conseil. C’est dans ce cadre que le comité a publié la semaine dernière, son premier rapport d’analyse et le tableau de suivi des recommandations du Symposium national sur le football malien.
Le document porte sur la période allant de mars 2024 à mars 2025, soit un an. Dans ce rapport, les recommandations ont été reparties en trois catégories : les recommandations exécutées (22.85%), celles en cours d’exécution (50%) et celles non exécutées (27,14%). Pour Djibril Dramé, les recommandations exécutées «ont été entièrement mises en œuvre et témoignent d’un engagement fort des parties prenantes et d’une avancée concrète dans le processus de développement du football malien. Parmi ces recommandations, on peut citer la nomination du directeur technique national (DTN), la moralisation du choix des joueurs dans les sélections et la réorganisation du financement des Ligues régionales». Et le président du comité de mise en œuvre des recommandations issues du Symposium national sur le football de renchérir : «La deuxième catégorie, c’est-à-dire les recommandations en cours d’exécution, regroupe les actions qui sont actuellement mises en œuvre, mais qui ne sont pas encore finalisées.
Elles représentent une part importante. Des efforts sont en cours, notamment la professionnalisation du football malien, la formation continue des entraîneurs et le renforcement de la collaboration entre les staffs techniques et médicaux». S’agissant des recommandations non exécutées, comme la création d’un fonds de développement du football et l’organisation d’une phase finale de la CAN-féminine dans notre pays, Djibril Dramé a expliqué que c’est surtout à cause des contraintes structurelles, financières et administratives que ces recommandations ne sont pas encore exécutées.
Le rapport indique que le fort pourcentage de recommandations (en cours) est encourageant, car il montre une dynamique de mise en œuvre, bien que le défi principal reste leur finalisation. De plus, le nombre de recommandations (non exécutées) indique des domaines nécessitant un suivi plus rigoureux et des efforts supplémentaires pour assurer leur concrétisation. Pour Djibril Dramé, il serait pertinent de mettre en place un mécanisme de suivi avec des échéances précises pour les recommandations en cours. Prioriser les recommandations bloquées en identifiant les obstacles à leur mise en œuvre et en y apportant des solutions adaptées, renforcer la communication et la sensibilisation des acteurs impliqués afin d’assurer un engagement collectif dans l’atteinte des objectifs fixés.
Au total, 70 recommandations ont été faites par les participants au Symposium national sur le football malien. Elles concernent, entre autres, le développement du football, la direction technique nationale (DTN) et la formation, les staffs techniques des sélections nationales, l’encadrement médical et la médecine du sport, les Académies, les centres de football et jeunes joueurs, les structures, infrastructures, compétitions nationales et internationales, l’engagement du ministère en charge des Sports et de la Femafoot, la gestion et l’environnement des sélections nationales, et le volet financement, médias, sponsoring.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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