
Le chef d’Etat guinéen, le colonel Mamadi Doumbouya, en visite d’amitié et de travail à Bamako, a pris part à cette cérémonie. Ces festivités sont placées sous le signe de l’union dans la souveraineté retrouvée.
Le top départ de ces festivités a été donné par le chef de l’Etat à travers le dépôt d’une gerbe de fleurs au monument de l’Indépendance. Ensuite, le président Goïta s’est rendu à la Place d’armes du génie militaire pour assister au défilé militaire. A son arrivée, il a procédé à la revue des troupes après l’exécution de l’hymne national.
Le défilé militaire qui était le clou de ces festivités s’est déroulé dans l’ordre suivant : la fanfare suivie par le commandant des troupes, le drapeau et sa garde, les officiers d’état-major, le prytanée militaire de Kati, le Service national des jeunes, l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, les Eaux et forêts, les douanes maliennes, la protection civile, la police nationale, les unités de soutien, la gendarmerie nationale, le génie militaire, la garde nationale, l’armée de l’air, l’armée de terre et la direction du sport militaire.
Des compagnies de ces différents corps des forces de défense et de securité ont défilé devant le chef de l’Etat, son homologue guinéen, la hiérarchie militaire, les ambassadeurs et représentants des organisations internationales accréditées au Mali et les nombreux autres invités. Une démonstration de vol de quelques-uns des avions militaires nouvellement acquis par l’Armée de l’air a mis fin à ce défilé.
La cérémonie a pris fin par une interview que le chef de l’Etat a accordée à la presse. Le colonel Assimi Goïta a d’abord remercié son homologue guinéen Mamadi Doumbouya pour sa présence à ses côtés pour ces festivités malgré le contexte. Selon lui, cela témoigne de son attachement et de son amour pour le peuple malien. Le président Goïta a rendu un vibrant hommage aux pères de l’indépendance à savoir Modibo Keïta et ses fidèles compagnons qui ont lutté pour l’indépendance du Mali. Pour lui, la défense et le respect de la souveraineté est un devoir de génération.
« Aujourd’hui, il est de notre devoir de défendre cette souveraineté qui passe forcément par le processus de la refondation qui repose sur quatre piliers », a indiqué le colonel Assimi Goïta. Selon lui, le premier est l’homme car ce processus doit aboutir à un Malien patriote, intègre, engagé pour la défense des intérêts du peuple. Le deuxième pilier qu’il a évoqué est de bâtir une armée solide, plus agressive, capable d’intervenir en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances.
Et le troisième pilier, selon lui, est un Etat bien gouverné, un Mali débarrassé de toutes les corruptions, de l’injustice et développé. Le président Goïta dira que le quatrième pilier est la cohésion et l’union autour des idéaux de la refondation. Enfin, il a remercié le peuple malien pour sa résilience et son soutien.
Le processus a commencé dès le 1er juillet et se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2023. Le gouvernement s’est engagé à assurer la sécurité du personnel et des biens de la Mission onusienne pendant cette période. Et surtout à combler le vide pour éviter que la situation ne se dégrade da.
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