
Le Mali célèbre ce mercredi l’Aid el-Kebir communément appelée la Tabaski. Les préparatifs constituent les préoccupations du moment pour beaucoup de personnes. à cause principalement des dépenses colossales. Les budgets de la fête sont lourds à porter pour beaucoup de chefs de famille. Dont certains bénéficient du soutien discret de leurs femmes. Ces épouses sont conscientes du fait que les dépenses liées à cette fête sont nombreuses et pèsent lourdement sur les épaules de la plupart des maris.
Ces braves dames parviennent à apporter leur soutien parce qu’elles s’adonnent à des activités génératrices de revenus. Détentrices de véritables trésors cachés, elles aident à acheter les moutons, les vêtements pour les enfants et contribuent à d’autres dépenses liées à la fête.
Et les maris sont reconnaissants envers ces épouses qui se soucient du bien-être familial. C’est le cas du sexagénaire Youssouf Guindo. Le vieux a perdu son emploi à cause des effets de la Covid-19. L’imprimerie qui l’employait à dû fermer ses portes. Depuis, sa femme qui fait le petit commerce a pris le relais pour assurer les dépenses de la famille. «Au début, j’avais le stress. Mais au fil du temps, j’ai compris que je ne devrais pas perdre espoir. Mon épouse a su me mettre à l’aise, car elle est discrète dans tout ce qu’elle fait», confie ce mari avec fierté. Le chef de famille avoue qu’il a été surpris par l’esprit d’entraide de sa tendre moitié. «Au moment où je me pliais en quatre pour avoir l’argent du mouton afin de la décharger de cette dépense, madame m’a tendu 200.000 Fcfa pour l’achat du mouton et de ma tenue de fête. J’ai pleuré en cachette. J’ai remercié Dieu de m’avoir béni et d’avoir mis cette femme sur mon chemin, pour le meilleur et pour le pire. Elle se charge des frais de location et d’autres dépenses. Nos enfants encore moins notre entourage ne savent que c’est elle qui prend en charge notre foyer», témoigne Youssouf Guindo.
DU BAUME AU CŒUR- À l’image de l’épouse de Youssouf Guindo, beaucoup de Maliennes soutiennent leurs maris lors des grandes fêtes. Grâce à leurs contributions, beaucoup de familles fêtent la Tabaski avec éclats. Ce qui met du baume au cœur des époux et procure de la joie aux enfants.
Mme Djénéba Diarra est une brave dame qui soutient sa famille lors de la fête. Cette couturière professionnelle contribue à l’habillement de sa famille. Les tissus prennent vie dans sa main. «Grâce à cette activité, mon mari ne se préoccupe plus pour les tenues de fête des enfants et de ses proches. Avant que je ne démarre cette activité, mon époux se stressait pour l’habillement des enfants et des proches. Il pouvait dépenser environ 500.000 Fcfa», dit-elle. Grâce à cet effort de notre couturière, son mari a moins de dépense et moins de stress.
Mais le rôle de la femme ne s’arrête pas là. Dans l’intimité de leurs foyers, elles préparent des mets succulents, rappelant l’abondance et la générosité de la Tabaski. Leurs compétences culinaires se mêlent à leur amour profond pour leur famille et leurs proches, créant une atmosphère de réjouissance où le bonheur est à son apogée. Nous avons rencontré Mme Ina Coulibaly. Elle faisait son marché pour le repas de la fête. «Elle indique qu’elle est venue tôt pour éviter les surprises désagréables de dernière minute. Depuis que je suis mariée, j’ai dispensé mon homme de l’argent de la popote pour les fêtes et les grands jours», raconte-t-elle. Ina se propose de cuisiner trois plats pour la circonstance.
«Le matin, je commence par préparer du foie de mouton aux oignons, ensuite viendra le tour des grillades accompagnées d’oignons, et de la viande avec des vermicelles. Je sais que c’est mesquin comme travail, mais je tiens à faire plaisir à ma famille qui raffole de ces plats», affirme-t-elle.
Lors de la Tabaski et d’autres grandes fêtes, les femmes sont les artisanes de la convivialité et les inspiratrices d’une solidarité sans faille. Leur rôle ne s’arrête pas seulement à la cuisine. Leur soutien inconditionnel et leur force inébranlable permettent à de nombreuses familles fêtent dans la joie et dans l’allégresse.
Mariam A. TRAORÉ
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