
C’était dans l’objectif d’énumérer les principales préoccupations
afin de définir les stratégies efficaces pour le renforcement de l’écosystème
entrepreneurial dans notre pays. À l’occasion, la ministre Aminata Traoré a
souligné le rôle crucial des incubateurs et des structures d’accompagnement
dans la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.
Les
incubateurs sont les piliers de tout le dispositif de l’accompagnement non
financier. Ils forment les entrepreneurs, élaborent leurs plans d’affaires,
leur assurent la recherche de partenaires techniques et financiers. Ces
structures jouent aussi le rôle d’appui en conseil technique et à la mise en
place ou au renforcement de l’entreprise et la gestion de l’entreprise.
À cet effet, la ministre de l’Entrepreneuriat,
de l’Emploi et de la Formation professionnelle a présenté sa vision. Il s’agit
pour elle de créer un environnement où startups, petites et moyennes
entreprises (PME-PMI) peuvent s’épanouir et prospérer. Elle envisage aussi la
mise en place d’un cadre de concertation entre son département et les
incubateurs pour dynamiser l’écosystème entrepreneurial.
Pour ce faire, un
point focal sera désigné de chaque côté pour garantir une coordination fluide
et efficace des activités. Il faut aussi souligner qu’un guide de l’écosystème
des startups au Mali sera élaboré et un programme pilote de financement des
jeunes entrepreneurs faisant appel à des mécanismes innovants d’accompagnement
et de financement verra le jour.
La cheffe du département en charge de
l’Entrepreneuriat a aussi relevé que cette rencontre est le début d’un dialogue
continu entre le ministère et les acteurs de l’entrepreneuriat. Elle a promis
que cette activité se poursuivra de manière dynamique et régulière pour aboutir
à un état de lieux approfondi et à des recommandations dont la mise en œuvre
engagera tous les acteurs.
La table ronde a fait l’objet d’un dialogue
franc entre la ministre et ses interlocuteurs. Les incubateurs et startups ont évoqué
des difficultés qu’ils rencontrent ainsi que les défis. Il s’agit, entre
autres, de l’absence de l’État en termes de soutien technique, d’accès au
financement et de remboursement des dettes faites aux entreprises. Ce cadre de
concertation est une première, depuis la création de la faîtière des
incubateurs en 2015, ont-ils reconnu.
Quant aux startups, ils ont réclamé la création d’un cadre règlementaire et fiscal, une politique de protection des startups, la mise en place de fonds et l’accès des startups au marché. Ils ont aussi mentionné le défi de formation dans l’entrepreneuriat.
Kadiatou OUATTARA
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