
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), qui cheminent ensemble depuis des années, viennent de donner un nouveau souffle à leur collaboration. Les deux parties ont signé, hier à l’Amap, leur 3è protocole d’accord.
Le directeur général de l’Amap, Alassane Souleymane, et le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Pierre Ngom, ont apposé leurs signatures au bas du document de partenariat. C’était sous la présidence du chef de cabinet du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Mohamed Ag Albachar.
Ce partenariat s’articule autour de trois axes principaux. Il s’agit, entres autres, du renforcement des capacités des journalistes par le biais de formation et de l’équipement, la production d’articles de presse sur la promotion et les droits de l’enfant, la mise en lumière des actions du programme de coopération et l’implication des enfants dans la promotion de leurs propres droits.
Le premier responsable de l’Amap a expliqué que cette cérémonie de signature est symbolique parce qu’elle entend s’écrire en lettres d’or. Pour lui, c’est un partenariat qui porte ses fruits. Et Alassane Souleymane de poursuivre que le Fonds onusien a décidé de s’associer à l’Amap pour montrer combien le secteur de l’information et de la communication reste porteur en matière de développement.
«La communication est un levier de développement et de gouvernance. Aujourd’hui, on ne peut pas poser un acte sans l’accompagnement d’une dose de communication pour faire comprendre à la fois la portée de cet acte», a-t-il expliqué. Pour le directeur général de l’Amap, l’organisation onusienne a bien compris qu’à ses côtés son service peut jouer un rôle crucial en la matière. Surtout que l’Unicef s’occupe d’une cible très sensible à savoir les enfants. Et d’ajouter : «Le programme que nous avons avec l’Unicef est l’éducation, l’encadrement des enfants».
L’Unicef, à son tour, nous le rend bien avec toute l’assistance en matière de renforcement des capacités de nos correspondants et bien d’autres actions. Alassane Souleymane a réitéré la disponibilité de sa structure à se mettre à la disposition de l’agence onusienne par rapport à tout ce que le Mali et le système des Nations unies font pour la population et au bénéfice d’une structure stratégique qu’est l’Amap pour le Mali. Il a tenu à remercier le département de tutelle pour l’accompagnement de ce partenariat fructueux avec l’Unicef.
Les acquis de ce partenariat démontrent que l’Amap est l’un des acteurs clés dans la promotion des droits des enfants au Mali
De son côté Pierre Ngom a rappelé que cela fait déjà plus de 30 ans que son organisation collabore avec le ministère en charge de la Communication et l’Amap pour informer le public sur les droits de l’enfant. Et de préciser que l’année dernière, ce partenariat s’est intensifié notamment à travers la formation des journalistes, des correspondants et des photographes sur la protection de l’enfance.
Pour lui, il est clair que l’équipe de l’Amap a également contribué à sensibiliser les filles et les garçons, en particulier les enfants parlementaires, sur les enjeux des médias. Il a souligné que son organisation a rapidement constaté l’impact de ces initiatives à travers une couverture accrue dans L’Essor et sur son site internet.
L’expérience de ce partenariat démontre à quel point l’Amap est l’un des acteurs clés dans la promotion des droits des filles et des garçons au Mali. C’est pourquoi, «nous sommes heureux de renouveler cet engagement», s’est réjoui le représentant de l’Unicef, avant de saluer l’excellence de la collaboration avec le ministère en chargé de la Communication.
Pour sa part, le chef de cabinet a remercié le représentant de l’Unicef pour les efforts déployés par son organisation dans l’accompagnement de notre pays dans son processus de développement. Il a rappelé que la coopération de notre pays avec cette institution onusienne remonte à plusieurs années et nous a permis d’avoir des résultats tangibles dans plusieurs domaines, notamment l’éducation, la santé, la communication et l’environnement. Le tout pour la promotion des droits de l’enfant.
Par ailleurs, Mohamed Ag Albachar a souligné que la coopération exemplaire entre les deux parties a permis de combler nos espoirs en termes de communication, de plaidoyer et de changement de comportement au profit des enfants. Il a souligné l’engagement de notre pays à renforcer davantage sa coopération avec l’agence onusienne.
La conseillère technique au ministère en charge de la Communication, Tiouta Traoré, a saisi l’opportunité pour exhorter les journalistes de l’Amap à une large diffusion des différentes actions réalisées ensemble dans le domaine de la protection des enfants et de la promotion de leurs droits.
Amsatou Oumou TRAORE
Dans le cadre du projet «Enfants et médias», porté conjointement par l’Unicef et l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), l’Unicef a lancé, hier à son siège, la cérémonie d’investiture du Réseau des enfants journalistes..
Dans la salle de conférence du gouvernorat, le directeur de cabinet du gouverneur Mohammar A. Haïdara a procédé mardi dernier au lancement officiel de la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (Senare)..
En prélude de la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025, la Semaine régionale de Gao ou phase régionale a démarré, lundi au Stade Kassé Keïta, sous la présidence du directeur de cabinet du gouverneur de la 7è circonscription administrative du Mali, Mamadou Diakité..
Les campagnes de vulgarisation des lois favorables aux droits des femmes dans les langues locales et le renforcement des centres d’alphabétisation féminins et centres d’autopromotion figurent parmi les recommandations.
Durant cinq jours, environ 20 techniciens des Centres de ressources (CDR) venus des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou verront leurs capacités renforcées sur l’ingénierie de la formation. Ils seront dotés d’outils nécessaires pour concevoir des formations qui répondent aux bes.
Au Mali, les populations et l’Armée subissent une épreuve imposée: la guerre hybride. Depuis bientôt quinze ans, le pays s’adapte, dans la vie quotidienne comme dans les consciences. On ne cessera jamais de le dire : cette guerre n’est ni fortuite ni née du hasard..