
Aboubacrine Ag Mohamed Ali. C’était en présence
du directeur exécutif de l’Association de formation et d’appui au développement
(ONG Afad) et secrétaire général de la Coalition des
organisations partenaires pour les élections réussies au Mali (Coper),
Ahmed Sékou Diallo, de la directrice exécutive du
Centre malien pour le dialogue inter-partis et la démocratie (CMDID), Mariam Dicko.
Environ 73 personnes venues de Bamako, Ségou,
Macina, Barouéli, Bla et Niono ont participé à cette rencontre
organisée sous l’égide du ministère de l’Administration territoriale et de
la Décentralisation en partenariat avec la
Fondation CMDID, l’AFAD et la Coper dans le cadre
de la mise en œuvre du Projet d’appui aux réformes et aux élections au
Mali (Parem) 2021-2023.
Parmi les activités majeures du Projet d’appui à la prévention
de la violence électorale et la promotion de la gouvernance, la rencontre
d’échanges a été financée par le Fonds pour la consolidation de
la paix (PBF) des Nations unies et intégré au Projet conjoint d’appui aux réformes
et aux élections mis en œuvre par le PNUD, ONU-Femmes et la Minusma.
La rencontre a permis de mettre à jour les
participants sur l’évolution du processus électoral, faciliter un dialogue
apaisé et collecter leurs recommandations et revendications afin d’établir
un ordre de propriété dans les mesures d’atténuation à entreprendre par les
partis politiques signataires du code de bonne conduite et les représentants
des populations en vue de concourir à la réussite des différentes réformes et
processus électoraux en cours au Mali.
Les différentes communications ont porté notamment sur
le bilan de l’évolution du processus électoral et des réformes entreprises en
vue des élections à venir ; le bilan des consultations régionales ;
les risques endogènes et exogènes au processus électoral.
Dans son discours d’ouverture, le représentant du
gouverneur de la Région de Ségou a rappelé que les élections
engendrent de plus en plus de crises où conflits qui perturbent l’ordre social
et affectent la stabilité et la crédibilité des institutions.
Aboubacrine Ag Mohamed Ali a indiqué que
ces crises, loin d’être une fatalité, peuvent être jugulées à travers
des mécanismes qui promeuvent le dialogue et la concertation entre les acteurs. C’est
pourquoi, le ministre de l’Administration territoire a procédé
en 2019 à la création d’un cadre de concertation national entre le
gouvernement, les partis politiques et la société civile afin de contribuer à
l’instauration d’un environnement apaisé, favorable au dialogue et au consensus
sur toutes les questions relatives aux réformes et aux élections au Mali.
La directrice exécutive du CMDID a rappelé qu’au Mali, le
processus de choix, de manière démocratique, pour légitimer un dirigeant
ou une équipe dirigeante a souvent engendré des violences. Depuis quelques
années, le pays se heurte à des difficultés de faire usage des règles
démocratiques pour mener à bien ses besoins. «Vu le risque potentiel
que comporte cette année le processus électoral de notre pays, il est
impératif que les partis politiques et la société civile se retrouvent
pour échanger, identifier et passer en revue les types de risques électoraux
ainsi que leurs conséquences sur la qualité des élections, afin de proposer des
pistes de solutions et des recommandations», a-t-elle dit.
À l’issue des échanges, les participants ont formulé plusieurs recommandations notamment, procéder à une large diffusion du projet de Constitution dans toutes les langues ; de mieux sécuriser le processus électoral sur toute l’étendue du territoire avant, pendant et après les élections. Ils ont aussi préconisé de veiller à l’application stricte de la loi électorale et au respect du contenu du code de bonne conduite des partis politiques ; de réduire le nombre des partis politiques ; de renforcer le cadre de dialogue entre l’État et les partis politiques et de veiller à l’opérationnalisation de l’Aige sur toute l’étendue du territoire. Ils ont également invité les partenaires à former et appuyer financièrement les femmes candidates.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
Les agents qui ne se sont pas présentés lors des opérations d'identification biométrique ont un délai de grâce de trois mois, allant du 8 septembre au 8 décembre 2025 pour régulariser leur situation administrative.
De son vrai nom, Alpha Diallo, le rappeur Franco-guinéen, connu sous le nom d'artiste « Black M », en séjour en Côte d'Ivoire et se trouvant dans une situation de conduite imprudente, a été interpellé..
Nouvelle incroyable au Brésil concernant Neymar Jr. En effet, le footballeur a été désigné hériter d'un milliardaire en dollars autre que son père. Le testament a été rédigé à son nom..
Une habitante de la ville de Goundam a vu sa maison effondrer suite aux multiples érosions et intempéries survenues au cours de la saison d’hivernage..
Après avoir passé trois nuits dans le noir, certaines familles des logements sociaux de Kayes et ses alentours ont enfin poussé un ouf de soulagement suite au rétablissement de l’électricité dans leur secteur. Rappelons que certaines concessions de la cité ATT Bougou (logements sociaux) et .
La salle de conférence du gouvernorat de Mopti a abrité du lundi au mardi dernier les travaux de la 2è session ordinaire du Comité régional d’orientation, de coordination et de suivi des actions de développement (Crocsad) de la région au titre de l’année 2025..