
Des responsables chargés de promouvoir les SFD lors de l’ouverture de la session de formation
L’ouverture
des travaux a été présidée par le président de l’Association professionnelle
des Systèmes financiers décentralisés (APSFD), Modibo Coulibaly. C’était en présence
du représentant du chef de la cellule de contrôle et de surveillance des SFD, Karim Kamissoko,
et du représentant de la coordinatrice du projet de Promotion de l’accès au
financement de l’entreprenariat et de l’emploi au Mali (Pafeem), Alssouna
Barry.
Cet appui aux SFD concerne la formation de
la direction et du personnel de ces institutions sur la gestion du risque, la
gouvernance d’entreprise et d’autres fonctions clés. Il permettra de sensibiliser les participants sur l’importance de la bonne
gouvernance dans la performance et la pérennité des institutions, contribuer à
l’amélioration de la culture de la bonne gouvernance des participants et à
l’appropriation par ceux-ci des meilleures pratiques en la matière.
Le représentant de la coordinatrice du projet
Pafeem a souligné que cette formation mettra en œuvre ses activités à travers
trois composantes; à savoir la promotion de l’inclusion financière durable et
le développement de la fintech, le soutien de la continuité, ainsi que la création
et la croissance des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) à travers un
meilleur accès au financement.
Selon Alssouna Barry, il s’agira également de
renforcer les capacités, aider les femmes et les jeunes des zones fragiles à démarrer
des activités génératrices de revenus et offrir des opportunités d’emplois à
travers des travaux publics à haute intensité de main d’œuvre dans les zones
touchées par les conflits dans les Régions du Centre et Nord du pays. «Dans la
sous-composante 1, dotée de 5 millions de dollars, environ 2,5 milliards de
Fcfa, l’objectif du Pafeem est de renforcer la stabilité et la performance du
secteur de la micro-finance, en tant que prestataire clé de services
financiers pour les groupes à faible revenu et les micro entreprises (inclusion
financière), tout en restaurant la confiance du public», a évoqué Alssouna
Barry. Avant d’ajouter que cet objectif sera réalisé à travers trois canaux
principaux notamment l’appui au renforcement des capacités de la Cellule de
contrôle et de surveillance des Systèmes financiers décentralisés (CCS/SFD),
afin d’améliorer la collecte des données et la supervision du secteur, l’appui
aux SFD pour améliorer leur gouvernance et leurs systèmes d’information ainsi
que l’appui en front-office pour la numérisation des services des SFD.
«La
micro-finance occupe une place particulière au sein du secteur financier au
Mali et constitue un levier important de par le rôle qu’elle joue dans la réduction
des vulnérabilités, à travers la création d’emplois et des activités génératrices
de revenus au profit des personnes à revenus modestes», a fait savoir le président
de l’APSFD Modibo Coulibaly.
Il a poursuivi «dans un contexte d’évolutions socio-économiques-sécuritaires-juridique
et technologiques survenues au cours de la dernière décennie, la bonne
gouvernance est le seul gage de la performance et la pérennité de nos institutions
dont la pierre angulaire est et demeure les ressources humaines».
Pour sa part, le représentant du chef de la cellule de contrôle
et de surveillance des SFD a souligné que cette formation permettra de redynamiser ce
secteur. Karim Kamissoko ajoutera que la session résoudra de nombreuses
insuffisances relevées, lors des missions de contrôle notamment le mauvais
remboursement des prêts de certains dirigeants des SFD.
Enfin, Il a sollicité auprès du pafeem l’organisation d’autres sessions de formation de haut
niveau à l’endroit des dirigeants des SFD qui permettront la mutualisation des
meilleures pratiques, tout en respectant la réglementation dans le secteur de
la micro-finance au Mali.
C’est le 20 avril 2021 que le gouvernement du Mali à travers le ministère de l'économie et des finances et l’Association internationale de développement (IDA), ont signé l’accord de financement du Projet Pafeem pour un montant à 60 millions de dollars US soit environ 35 milliards de Fcfa.
Fatoumata Mory SIDIBE
Elle permettra, entre autres, de simplifier le processus administratif, réduire les coûts, améliorer la productivité des entreprises en accélérant les traitements de documents en sécurité et contribuer à la promotion du commerce.
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