
Sasakawa Africa encourage les agriculteurs à considérer l’agriculture comme une entreprise commerciale
Pour informer le public de ces activités appréciées de plusieurs paysans, une délégation de la SAA, conduite par sa cheffe de programme communication et plaidoyer, Ethiopia Tadesse, a effectué jeudi dernier une visite de terrain avec les journalistes dans ladite localité. Cette activité s’inscrivait dans le cadre de la composante suivi-évaluation et communication de ladite organisation.
Dans cette localité, l’action de la SAA est articulée autour de trois composantes : l’agriculture régénératrice (AR), l’agriculture sensible à la nutrition (ASN) et l’agriculture orientée vers le marché (AOM). À travers la dernière composante, Sasakawa Africa encourage les agriculteurs à considérer l’agriculture comme une entreprise commerciale et non sociale, en leur proposant des formations sur le développement commercial, le marketing et sur la gestion des organisations paysannes.
À Guessébougou, la SAA a rassemblé les centres de production post-récolte et de commercialisation (PHTC) de 19 villages au sein d’une Union appelée «Dugu tan ton de Guessébougou». Ses membres ont bénéficié de plusieurs formations, notamment sur les techniques de compostage. Yacouba Diarra, l’un des bénéficiaires de ces formations, a témoigné qu’ils ont également appris à faire des parcelles de multiplication de semences. L’Union a été dotée en décortiqueuses de riz et autres machines agricoles, des moulins. Et son futur siège, en chantier, coûtera 7 millions de Fcfa à la SAA.
Le paysan Diarra ajoutera que les femmes ont reçu des semences pour la culture maraîchère et bénéficié de formations sur la transformation des produits agricoles. Aujourd’hui, l’une des préoccupations de l’Union est l’acquisition des tracteurs agricoles. À cet effet, Yacouba Diarra a sollicite le soutien de la Sasakawa. Le cultivateur n’a pas manqué de souligner l’impact positif des actions de SAA dans la lutte contre la famine et la production du charbon par les femmes.
Au total, l’ONG accompagne 161 femmes dans le domaine du maraîchage. Celles-ci tiennent un jardin d’une superficie de deux hectares. Les planchers sont repartis entre la tomate, le poivron, l’oignon et la salade. Des arbres fruitiers comme la papaye y sont également plantés. Dans cette localité, la SAA lutte contre la malnutrition à travers notamment la promotion des plats locaux tels que le «gningnin kini) et le «tô» pour les adultes, la bouillie et la soupe pour les enfants de 6 mois à 5 ans.
Le coordinateur de l’agriculture régénératrice au niveau de SAA, Moussa Kanouté, a expliqué que son organisation promeut aussi l’utilisation de l’engrais organique. La SAA veut aider l’Afrique à réaliser la sécurité alimentaire et nutritionnelle. «Pour cela, nous avons des composantes transversales portant sur l’implication des femmes, des jeunes et des personnes avec des besoins spéciaux et tout en tenant compte de l’introduction des TIC dans la vulgarisation agricole», a expliqué la cheffe du programme de communication et de plaidoyer. Ethiopia Tadesse a souhaité que ces activités menées par la SAA au profit des populations maliennes, inspirent les autres populations africaines.
À souligner que depuis le 1er novembre 2022, Dr Hamado Tapsoba est le nouveau directeur pays de la SAA. Sa vision est de promouvoir la visibilité des activités de la structure au monde extérieur et aux partenaires.
Amadou GUEGUERE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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