
Remise d’un chèque géant à l’INPS d’un montant de 30 millions de Fcfa par le département en charge de la Culture
L’Assurance volontaire pour la culture (Avoc) est désormais une réalité dans notre pays. Ce régime de protection a été officiellement lancé, hier au Centre international de conférences de Bamako, par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé. C’était en présence de ses collègues chargés de la Santé, le Colonel Assa Badiallo Touré, et de la Communication, Alhamdou Ag Ilyène. On notait la présence des membres du Conseil national de Transition (CNT), des hommes de culture et des responsables de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS).
Les temps forts de la cérémonie ont été marqués par la signature d’une convention entre les ministères en charge de la Santé et de la Culture, la remise d’un chèque géant à l’INPS d’un montant de 30 millions de Fcfa par le département en charge de la Culture et la présentation du projet par le conseiller technique Djibril Niaré. Celui-ci a expliqué les avantages de l’Avoc notamment l’inscription à l’Assurance maladie obligatoire (Amo), la pension, le payement par trimestre, la flexibilité, la possibilité de poursuivre le payement par un ayant-doit, entre autres.
Le ministre Mamou Daffé a exprimé sa satisfaction pour la concrétisation de ce projet inscrit dans la lettre de cadrage du Président de la Transition. Il a salué le Chef du gouvernement au nom des artistes, artisans et travailleurs du secteur du tourisme. Pour lui, l’Avoc s’inscrit dans le cadre de l’Année de la culture décrétée par le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta, en lien avec sa vison de promotion accrue des talents des artistes et artisans dans une dynamique de revitalisation culturelle.
Il a aussi remercié ses collègues pour l’accompagnement et expliqué les différentes étapes qui ont abouti à la concrétisation de ce projet. Et de dire que la possibilité sera donnée aux acteurs culturels de s’enrôler sur place auprès des équipes de l’INPS et de l’Avoc qui seront déployées à cet effet.
Pour sa part, la ministre chargée de la Santé a aussi soutenu que l’Avoc est la concrétisation de la lettre de cadrage du Président de la Transition.
L’absence de couverture sociale pour les travailleurs salariés et non salariés a des conséquences sur leur vie sociale et sur l’économie du pays, a expliqué le Colonel Assa Badiallo Touré. À titre d’illustration, un travailleur malien non assuré par les services de prévoyance sociale ne bénéficie pas de prestations Amo en cas de survenue d’une maladie. Il peut devenir une charge pour la société, or la protection sociale participe à la consolidation de la solidarité nationale, au renforcement de la lutte contre l’exclusion et la pauvreté.
Au Mali, plusieurs textes législatifs et réglementaires ont été pris dans le but d’assurer la couverture de certains risques sociaux. Le gouvernement, avec l’appui de plusieurs partenaires techniques et financiers, a mis en place la Politique nationale de protection sociale. Et l’État, depuis 1999, a adopté la loi 99.047 du 28 décembre 1999 portant institution du régime d’assurance volontaire au Mali. Celui-ci s’adresse aux membres non-salariés des professions libérales, artisanales, commerciales et industrielles ou comme travailleurs indépendants pouvant prétendre au bénéfice de l’assurance volontaire.
Il est ouvert aux Maliens de la diaspora ainsi qu’à l’étranger qui bénéficient des prestations légales au même titre que les résidents. Et la ministre Assa Badiallo de dire qu’avec les données démographiques, les défis sont énormes et nous interpellent pour élargir la couverture aux composantes qui se trouvent à la marge du système de sécurité sociale actives, de l’économie informelle, population rurale et autres. Elle a aussi témoigné de sa satisfaction de constater que nous partageons cette conviction qu’il est possible de gagner. «Aucun Malien ne doit se sentir abandonné».
Le représentant des corporations, Mamadou Minkoro Traoré, a remercié les autorités. Pour lui, c’est un jour de reconnaissance et d’espoir. Auparavant, le président du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement au Mali (Recotrade) avait souhaité que leur corporation soit inscrite aussi. Pour rendre la fête belle, les Kôredugaw ont symboliquement offert 35.000 Fcfa et quelques cauris à remettre au Général Assimi Goïta à titre de contribution de leur confrérie.
Amadou SOW
«Bon sang ne saurait mentir». L’adage peut s’appliquer aisément à la situation de Fatou Cissé, la fille de l’illustre cinéaste Souleymane Cissé, décédé le 19 février dernier à Bamako, alors qu’il s’apprêtait à présider le jury de la catégorie long-métrage de fiction du Fes.
L’Année de la culture est bien intégrée. En tout cas, les différents départements ministériels sont engagés à accompagner les acteurs de la culture en vue de concrétiser la vision du Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta..
«C’est en forgeant que l’on devient forgeron». Cette maxime peut être appliquée parfaitement à la situation de Sirandou Dianka. Une styliste malienne qui puise son inspiration de son appartenance ethnique. Numu-Den ou «Être numu ou forgeron», un métier artisanal qui fait appel à l’in.
Le Musée national du Mali accueille l’exposition intitulée : «Ŋ𝒊𝒏𝒊𝒌𝒂𝒍𝒊 𝒂𝒏𝒊 𝒅𝒊𝒂𝒕𝒆» (questionnement et calcul) de l’artiste plasticien malien, Tidiane Ndongo. Le vernissage s’est déroulé jeudi dernier sous la présidence du secrétaire généra.
Ce rendez-vous festif, organisé à l’initiative de l’ambassade d’Espagne, se veut un espace de partage d’expériences. C’est aussi une opportunité de sensibilisation sur la migration.
La Nation malienne a rendu, hier à Garantibougou, un dernier hommage à l’artiste compositeur, chanteur et arrangeur Amadou Bagayoko, décédé à Bamako, le 4 avril dernier à l’âge de 70 ans des suites d’une courte maladie..