
Cet exercice de validation de données permet aux acteurs de
la sécurité routière, de disposer de statistiques fiables et harmonisées. Lors
de la cérémonie d’ouverture des travaux, le représentant du ministre des
Transports et des Infrastructures est revenu sur la nécessité de conjuguer les
efforts face à l’insécurité routière.
Ce fléau, selon Malick Kassé, ne «peut être
combattu que par une synergie d’efforts conformément aux besoins retenus dans
le document de statistique national de sécurité routière 2021-2030». L’objectif
fixé dans ce document par les autorités de la Transition est de réduire le taux
de mortalité des accidents de la route de 50% en le ramenant de 25 à 12 tués
pour 100.000 habitants à l’horizon 2030. L’objectif intermédiaire, à
mi-parcours, est d’arriver à moins de 18,5 tués en 2025.
Cette ambition ne saurait être atteinte que par la mise à
disposition de statistiques fiables et suffisamment désagrégées. À cet effet, «on
doit améliorer les outils et les méthodologies de recueil et de traitement de
données sur l’insécurité routière pour satisfaire l’engagement pris par notre
pays suite à la notification de la Charte africaine de la sécurité routière», a
fait savoir Malick Kassé.
Quant au directeur général de l’Anaser, il a souligné que sa
structure fournit annuellement, depuis 2009, des Bulletins d’analyse des
accidents corporels (Baac). Il s’agit de formulaires remplis généralement par
la police routière et la gendarmerie en interurbain. «C’est à partir de ces
formulaires qu’elle parvient à faire générer des statistiques d’accidents de la
circulation routière», a déclaré Ousmane Maïga. Et d’ajouter qu’à chaque fois,
l’Anaser vient confronter ces données avec celles issues des services
techniques afin d’harmoniser les points de vue pour pouvoir dégager des
statistiques fiables au niveau national.
Globalement, 2021 a été une année meurtrière sur nos routes.
Il y a eu une petite réduction par rapport à 2022 en termes de victimes
d’accidents. Pour faire baisser davantage le nombre d’accidents, le directeur
de l’Anaser prône la sensibilisation et l’intensification des contrôles
routiers. C’est dans cette optique que les ministres en charge de la Protection
civile et des Transports ont cosigné, il y a quelques jours, une convention
autorisant l’Anaser à faire avec la police routière des contrôles routiers.
L’objectif est d’impulser un changement de comportement sur nos routes. Par ailleurs, Ousmane Maïga a signalé que le gouvernement du
Mali est en train de relire le Code de la route qui date de 1999. Le nouveau
Code tiendra compte des réalités d’aujourd’hui, comme les technologies de
l’information et de communication.
N’Famoro KEITA
Rédaction Lessor
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