
Notre
pays se prépare activement à prendre part à cette grande «messe du climat» qui
se tiendra du 30 novembre au 12 décembre prochain dans la capitale des Émirats
arabes unis. Sur l’initiative du ministre d’État, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, la session
a enregistré la présence des ministres de l’Environnement, de l’Assainissement
et du Développement durable, Mamadou Samaké, de la Santé et du Développement
social, le colonel Assa Badiallo Touré et de l’Urbanisme, de l’Habitat, des
Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye
Touré, en plus des membres de la délégation officielle.
L’objectif
de cet atelier est d’améliorer la performance de la délégation malienne lors
des activités de la Cop28, afin d’assurer la prise en compte des intérêts du
peuple malien. Il s’agissait au cours des travaux, de faire le bilan des
avantages obtenus par le Mali de la Cop27 à aujourd’hui, d’informer les
délégués sur les enjeux globaux de la Cop28 et ceux du Mali, de déterminer le
rôle précis de chaque participant, de mettre à jour les projets et programmes
de la délégation et de valider le programme d’activités de la délégation.
Tout
pays qui veut affirmer son leadership sur le plan international, au-delà des
enjeux climatiques, se doit d’avoir une participation à la Cop à hauteur de ses
ambitions, a déclaré le ministre Mamadou Samaké. Le Mali, connu pour son
leadership sur les enjeux climatiques mondiaux, a une longue pratique de
participation de qualité aux Cop. Il est l’un des premiers pays africains à
mettre en place un Fonds pour le climat (Fonds climat-Mali). Le pays a fourni
des experts mondialement reconnus qui ont servi au plus haut niveau sur la
scène climatique mondiale. «Force est de reconnaître que nous avons été
dépassés aujourd’hui par beaucoup de pays qui ont pris le train en marche bien
après le Mali», a regretté le premier responsable en charge de l’environnement.
Selon lui, cette situation s’explique par le fait que les Cop sont devenues
plus des lieux de vacance ou de tourisme pour beaucoup de participants, des
participations en nombre pléthorique et en rang dispersé et le manque de
rapportage et de mécanisme de suivi évaluation, entre autres. Au regard de ces
manquements et pour redonner au Mali son leadership d’antan sur la scène
climatique mondiale, les autorités, sous l’impulsion du président de la
Transition, ont donné des instructions sous la conduite du ministre d’État,
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Ces
instructions portent sur le choix des membres de la délégation nationale,
effectué uniquement en raison de leur aptitude à contribuer à l’atteinte des
objectifs assignés à la délégation nationale, la prise en compte des intérêts
supérieurs du pays à toutes les étapes, la bonne préparation de la
participation du pays en fixant le rôle de chaque participant, l’élaboration
d’un programme d’activités de la délégation, la restitution et l’élaboration
d’un rapport bilan assorti d’un plan d’actions de mise en œuvre des
recommandations au retour de la délégation.
En effet, la prochaine Cop28 est
attendue en raison des enjeux liés au renforcement des actions de réduction de
gaz à effet de serre et le financement de l’adaptation. À ce titre, elle sera
une véritable opportunité pour progresser sur l’engagement des pays riches à
gonfler leurs objectifs de réduction d’émissions en cohérence avec les
capacités financières et leur lourde responsabilité dans la crise climatique, a
estimé le chef de la délégation malienne, le colonel Abdoulaye Maïga. Il s’agit
d’œuvrer au cours de cette Cop afin d’aboutir à des conclusions probantes
d’accroissement des financements climatiques et d’accélérer la transition vers
des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone.
Ainsi,
le gouvernement, sous l’égide du président de la Transition, a fait de la
question du développement durable et du changement climatique, une priorité de
développement. En participant à cette prochaine Conférence, le Mali entend non
seulement contribuer à l’effort mondial de renforcement de la résilience, mais
surtout au développement d’un cadre de partenariat stratégique et fécond pour
la mobilisation des ressources nécessaires au financement des programmes et
projets prioritaires de notre pays.
Dans la réalisation de ces activités, le
ministre d’État, chef de la délégation, a rappelé les principes qui doivent
guider dans les salles de négociation, à savoir le respect de la souveraineté
du Mali, le respect de ses choix stratégiques et de partenariats et la défense
de l’intérêt supérieur du peuple malien.
Cheick Amadou DIA
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.
Le projet, étalé sur sept ans (2023-2030), prévoit d’accroître l’adoption de pratiques intelligentes de restauration et l’amélioration de l’accès aux opportunités de revenus pour plus de 2 millions de personnes dans le Delta intérieur du Niger. Mais aussi le tracé de la Grande murai.