Cette rentrée se tiendra, du 9 au 10 novembre 2023
Le Mali, agressé, meurtri, éploré, cherche à
se remettre de ses douleurs, se reconstruire, remodeler son État, dont la
gouvernance chaotique a été la source de la fragilisation et de la déstabilisation
du pays. À la dégradation progressive de la situation sécuritaire, conséquence
de la déliquescence accrue de l’État pendant plusieurs décennies, se sont ajoutés
l’incapacité des institutions à répondre aux besoins du moment, le délitement
du lien social et l’effritement de la cohésion nationale.
Les
populations, héritières des grands empires, se reconnaissent aujourd’hui à
travers le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta qui, à force de
résistance, de résilience et de combativité, a fortement contribué à redorer le
blason du Mali et de l’Afrique sur la scène internationale. C’est dans cette
perspective que African Initiative for change, (Initiative africaine pour le
changement) «Afri’change» envisage d’organiser la grande rentrée des
dignitaires traditionnels africains (G.Trad 2023) sous le thème : «La
Culture, une passerelle entre le passé, le présent et le futur». Cette activité
vise à véhiculer l’ensemble des initiatives africaines pour le changement afin
de déclencher la prise de conscience et de promouvoir la paix et le vivre
ensemble.
Cette «grande rentrée» se tiendra, du 09 au 10
novembre 2023, en prélude à la célébration de la 2è édition de la journée des légitimités
traditionnelles du Mali, prévue le 11 novembre 2023. L’activité a pour but
d’analyser sans complaisance les défis du continent et rédiger une nouvelle
page de notre glorieuse histoire. Cette initiative ambitionne de porter haut la
voix de tous les Africains, à travers les dignitaires traditionnels en premier,
pour la mise en œuvre de l’unité africaine. Cette activité constitue un effort
spécial destiné à se concentrer sur la valeur et l’importance de la paix et du
développement de l’Afrique, en mettant l’accent sur le bien-être social, la
convivialité et la valorisation de notre culture.
Pour camper le décor de ce grand rendez-vous
international, la présidente de Afri’change, Maye Niaré a animé un point de
presse, samedi dernier au Mémorial Modibo Keita. C’était en présence notamment
des représentants du ministère en charge de la Culture, Mamadou Cissé et Amadou
Diabaté, et d’autres représentants des légitimités traditionnelles du District
et des acteurs de la culture. La conférencière a saisi l’opportunité pour
remercier chaleureusement le département en charge de la Culture qui ne ménage
aucun effort pour la pleine réussite de cet événement majeur inédit.
Cette
plateforme d’expression est l’occasion pour les dignitaires traditionnels
africains d’échanger sur les questions qui taraudent le continent africain que
sont, entre autres, les préoccupations sur la gouvernance, l’effritement du
tissu social, le vivre ensemble, le terrorisme et la sécurité, etc. «Le Mali
est devenu aujourd’hui, par la force des événements, l’épicentre de la résistance
africaine. Et dans ce contexte, l’objectif de la rencontre est d’aboutir à une
action commune qui permettra de soutenir la vision des autorités, notamment les
actions du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta à qui l’honneur échoit
de présider cet événement majeur auquel est convié un millier de participants
attendus de plusieurs pays africains, européens, asiatiques et américains», a
précisé la présidente Maye Niaré.
L’objectif général de cette activité est
d’assurer un véritable processus de refondation du Mali et de tout le continent
à travers la valorisation de notre culture, nos coutumes et traditions. En
outre de son statut de leader sur le plan militaire, le Mali va ainsi, à
travers la mise en œuvre de la G.Trad 2023, se doter des attributs d’une «puissance
civile», fondée sur une autorité morale. Ainsi, le discours de la refondation
du Mali, voire de la renaissance africaine, qui sortira de cette rencontre
panafricaine de Bamako permettra à notre pays de se positionner en tant que
porte-parole de la région ouest africaine et de légitimer ses intérêts sur le
plan mondial.
La promotion de cette vision de renaissance africaine va alors se
fonder sur la solidarité africaine du «panafricanisme civique» basé sur une adhésion
à des principes et valeurs moraux et culturels et non plus seulement sur la
traditionnelle rhétorique de l’unité africaine, a soutenu la conférencière.
Rien d’étonnant que la culture soit au cœur de cette rencontre, car elle permet
de transcender tous les clivages socio-politiques qui se dressent sur le chemin
de la souveraineté tant réclamée par le Mali.
Amsatou Oumou TRAORE
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