La
cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de
la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’Administration, Al Kaïdi Amar Touré. C’était en présence du secrétaire
général du CLDT, Mourad El Allia, du directeur général de la Société malienne
de transmission et de diffusion (SMTD-SA), Cheick Oumar Traoré et des délégués
des six pays membres du CLDT (Algérie, Tchad, Mauritanie, Niger, Nigeria et
Mali).
Le
projet de la dorsale transsaharienne de fibre optique (DTS), initié dans le cadre
du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), est né d’une
volonté politique commune des pays membres pour l’intégration africaine et le
développement de l’économie numérique dans la région.
Depuis 2016, le processus
s’est accéléré et les pays concernés se retrouvent à Bamako les 22 et 23
décembre 2022 pour affermir la dimension stratégique du projet. Ce projet,
parallèle à celui de la route transsaharienne, est d’une dimension stratégique
importante. Il vise à connecter toutes les agglomérations à l’internet, en
particulier les zones isolées et contribuera ainsi à réduire les déséquilibres
de développement dans la région.
La
mission principale du CLDT est de suivre l’étude et la réalisation de la DTS et
d’assurer une visibilité internationale au projet de la transsaharienne
numérique dont les retombées positives sont considérables en termes
d’intégration numérique. Ce projet, une fois réalisé, permettra de réduire la
fracture numérique et d’accélérer le développement social et économique de
toute la région.
Selon
le secrétaire général du CLDT, cette session est une occasion pour les membres
du Comité de soutenir une cadence régulière de rencontres pour coordonner et se
concerter sur l’avancement du projet.
Mourad El Allia a souhaité que les six
pays puissent concevoir ensemble une vision harmonieuse et intégrée du
développement numérique de notre région pour optimiser ses potentialités, tirer
le meilleur parti des technologies du numérique, faciliter les échanges
commerciaux.Quant au secrétaire général du ministère de la Communication, de
l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, il a souligné
que cette rencontre se donne la grosse ambition de renforcer dans le sable, le
béton et les câbles, la dimension stratégique du CLDT.
À
cet effet, Al Kaïdi Amar Touré a exhorté le Comité a étudié les recommandations
de la précédente session, qui sont une meilleure formule de demande
d’assistance technique auprès de la Banque arabe pour le développement
économique en Afrique (Badea) pour le financement d’une expertise technique par
rapport à la partie étude et spécifications techniques de certains aspects.
Il
a, par ailleurs, souligné que le Mali entend faire de ce conclave bamakois un
tournant décisif pour aller à la concrétisation de la connexion de toutes les
agglomérations à Internet, en particulier les zones isolées.
«Si
la fibre optique est considérée aujourd’hui comme la grande révolution de
l’internet et de la transmission de données, faisons de la route transsaharienne
et de sa dorsale de fibre optique, les grandes révolutions dans le
développement et l’intégration socioéconomique de l’Afrique dans la visée de la
réalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine», a-t-il soutenu.
Pour sa part, le directeur général de la SMTD a laissé attendre que ce Comité va permettre aux pays enclavés d’avoir accès à la fibre optique aux câbles sous-marin. Parlant des avancées, le patron de la SMTD a indiqué que les travaux avancent au fur et à mesure au niveau de chaque pays qui réalise sa dorsale de la fibre optique.
Amadou GUEGUERE
Cette infrastructure comprend un immeuble R+1 doté de toutes les commodités nécessaires et un logement d’astreinte pour le chef de bureau.
Ces équipements de dernière génération offrent une grande sécurité d’emploi. Ils permettront surtout d’optimiser les recettes.
Face aux enjeux mondiaux, la souveraineté énergétique devient une priorité pour de nombreux pays dont le Mali, qui cherche à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Pour cela, le pays ambitionne de construire plusieurs centrales solaires pour diversifier son mix énergétique et se posi.
Ces structures publiques ou privées sont aujourd’hui incontournables dans la formation professionnelle des jeunes.
Le Conseil fédéral des associations professionnelles des systèmes financiers décentralisés de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (FAPSFD-Uemoa) a tenu, jeudi dernier dans un hôtel de la capitale, sa 8è réunion ordinaire..
L’insuffisance d’engrais et le manque d’équipements sont parmi les difficultés auxquelles les exploitants sont confrontés.