
Le Grand marché de la capitale est remplie de monde en cette veille de l’Aid el-Fitr
L’Aid el-fitr, la fête
musulmane marquant la fin du mois de Ramadan, approche à grands pas. Le Grand
marché de la capitale grouille de monde comme d’habitude. Pour la plupart, ce
sont des pères et des mères de famille venus acheter des habits et des parures
pour les enfants. Au niveau du «Rail da», les marchandises sont exposées en
vrac. Les vendeurs rivalisent d’ardeur et d’imagination pour attirer la clientèle.
Bourahima Koné, debout sous
le soleil avec son pousse-pousse, donne de la voix pour attirer les acheteurs. «Venez
voir mes marchandises !», s’époumone-t-il à héler les passants. Celui qui vend
des habits pour les petits garçons, notamment des jeans, des tee-shirts de
marque Lacoste, explique que le marché est timide cette année.
Il fait une
comparaison avec la même période l’année dernière où, sa recette journalière
pouvait atteindre 400.000 Fcfa, voire plus. Malheureusement, il est confronté à
une certaine mévente cette année, parce qu’il n’arrive pas à vendre, selon lui,
pour plus de 30.000 Fcfa par jour.
Sory Sangaré, vendeur de chaussures au Grand marché
de Bamako, affiche son enthousiasme qu’il veut communiquer aux passants. Il écoute
de la musique et esquisse quelques pas de danse avec un partenaire. La stratégie
qu’il a mise en place pour attirer la clientèle ne fonctionne pas à souhait. «Il
y a de nouveaux motifs et de nouvelles chaussures», invite-t-il ainsi la clientèle.
Sory Sangaré ajoute que la situation actuelle du pays reflète le comportement
du marché. Les gens n’ont pas d’argent, souligne notre interlocuteur. À
quelques mètres de lui, est assise
Aminata Sacko. Cette dernière
aussi invite les clients à venir acheter de jolies robes et des accessoires
comme les parures pour femmes et enfants. À chaque veille des fêtes de Ramadan
et Tabaski et cela depuis plus d’une décennie, elle achète des pagnes pour les
donner à coudre aux tailleurs. Ceux-ci en font de jolis modèles pour les filles
et les garçons.
NÉGOCIER LES PRIX- La
quinquagénaire Mariam Kanté, assise sous un hangar, était assistée par sa fille
qui aborde les passants en leur montrant des vêtements prêt-à-porter dont les
prix varient entre 3.000 et 20.000 Fcfa. Les deux commerçantes peuvent souvent
vendre jusqu’à 250.000 Fcfa par jour. «Mais aujourd’hui, le marché est timide,
car depuis ce matin je n’ai vendu que pour 75.000 Fcfa», révèle Mariam Kanté
dont le slogan est : «La qualité fait la différence».
Une cliente, venue
acheter des vêtements, des chaussures et des accessoires pour enfants, négocie
les prix avec la vendeuse. Cette mère de famille disposant d’une enveloppe de
50.000 Fcfa doit faire preuve d’imagination pour acheter des habits à ses
quatre enfants dont deux filles. «Malheureusement, je n’ai pas eu tout ce que
je voulais», se lamente-t-elle.
visiblement, les femmes ne sont pas les seules à faire les emplettes. Au beau milieu du marché et muni de son sac à main, l’enseignant Dramane Samaké parcourt les allées.
L’homme déplore une augmentation des prix des marchandises cette année. «Depuis le matin, je suis venu au marché acheter des habits pour mes enfants. Je n’ai pu acheter que deux paires de chaussures qui m’ont coûté 4.000 Fcfa», confie le pédagogue qui marchande âprement les prix.
Aminata SOUMAHA
Rédaction Lessor
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