
C’est dans la
continuité de cet engagement que notre pays s’apprête à célébrer la Journée
mondiale de lutte contre le paludisme que consacre le 25 avril sous le thème :
«Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme, investir, innover, mettre en
œuvre».
À cet effet, le Programme
national de lutte contre le paludisme (PNLP) organisera, en collaboration avec
les partenaires techniques et financiers, des activités de promotion de la santé,
de mobilisation sociale et de plaidoyer sur toute l’étendue du territoire
national, durant une semaine.
Ces informations ont été données
par la directrice du PNLP, le médecin lieutenant-colonel Aïssata Koné, lors
d’une conférence de presse qu’elle a animée, samedi dernier dans un hôtel de la
place. C’était en présence du représentant du ministre de la Santé et du Développement
social, Daouda Zoumana Traoré, du représentant de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), Dr Itama Mayikulu Christian.
La directrice du PNLP a
d’abord rappelé que le paludisme représente dans notre pays la première cause
de morbidité (43%) et de mortalité (27%), selon les données du Système
d’information sanitaire (DHIS2 2022). Cet état de fait justifie amplement la
priorité accordée à la lutte contre cette endémie majeure dans la Politique
nationale de santé.
«Sur le plan économique, le paludisme affecte la
croissance économique annuelle de notre pays d’environ 1,3% du fait de l’absentéisme
au travail et à l’école», a souligné la conférencière. Et la responsable du
PNLP de dire que pour prévenir et lutter contre cette maladie, certaines
actions doivent être mises en œuvre comme l’utilisation des moustiquaires imprégnées
d’insecticide de longue durée (MILD), toutes les nuits et en toutes saisons,
mais aussi l’assainissement de l’habitat et de l’environnement.
Elle ajoutera que l’utilisation des répulsifs et des grillages aux fenêtres et portes, le port de longs vêtements couvrant presque tout le corps la nuit, l’usage des larvicides, la pulvérisation intra domiciliaire (PID) et le recours précoce aux services de santé dès l’apparition des premiers signes.
En outre, il faut développer
des stratégies innovantes de mobilisation des ressources financières internes
en faveur de la lutte contre le phénomène, assurer la disponibilité permanente
des intrants à tous les niveaux, renforcer l’organisation de l’offre et
l’utilisation des services, poursuivre la couverture universelle en MILD.
Selon
le médecin lieutenant-colonel Aïssata Koné, la mise à échelle de la chimio prévention
du paludisme saisonnier (CPS) et son extension aux enfants de 5 à 10 ans, implémenter
le nouveau vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants de moins de 5 ans dans
les zones de forte transmission sont, entre autres, des perspectives de lutte
contre cette maladie.
Le représentant de l’OMS, a
rappelé que le thème de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme cette
année nous incite à investir pour vaincre le paludisme. Pour lui, le
financement devrait bénéficier en priorité aux plus marginalisés et dans les
zones les plus difficiles à atteindre et qui sont moins en mesure d’accéder aux
services de santé. Et de dire qu’il faut utiliser plus efficacement les outils
et les stratégies disponibles pour prévenir, diagnostiquer et traiter la
malaria en particulier chez les couches marginalisées.
Selon le représentant du ministre de la Santé et du Développement social, le thème retenu pour cette année est évocateur, car il est connu de tous que le paludisme constitue un handicap pour de nombreuses populations. Cette maladie est un véritable frein au développement de notre pays. «Selon le rapport de l’OMS, le nombre de cas de paludisme est estimé à 247 millions en 2021 contre 245 millions en 2020, soit une hausse de près de 2 millions de cas en deux ans.
C’est dire que le
gouvernement et ses partenaires doivent redoubler d’efforts pour diminuer ce
chiffre inquiétant», a-t-il expliqué. Et de rappeler que c’est pour cette
raison que le département en charge de la Santé a toujours prôné la prévention,
surtout au niveau des sujets jeunes et beaucoup d’efforts ont été fait dans ce
sens. à l’en croire, cela ne suffit toujours pas.
Nahawa SANGARÉ
Rédaction Lessor
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