
La cérémonie d’ouverture du séminaire de formation, a eu lieu le 7 avril à Beijing
Une centaine de journalistes africains, européens et asiatiques séjournent présentement en République populaire de Chine sur invitation de l’Association chinoise de la diplomatie publique (ACDP) en collaboration avec le Centre de presse africaine de Chine et le ministère des Affaires étrangères de Chine. L’ouverture des activités du séminaire de formation pour plus de 120 journalistes, venus de six régions du monde entier (Afrique, Asie centrale, Asie pacifique, Amérique latine, Europe de l’Est et Europe centrale), a eu lieu, le 7 avril à Beijing. C’était en présence du directeur du Centre internationale de presse et de communication chinoise (CIPCC), Yu Lei.
L’ouverture du séminaires a été marquée par l’exposé de deux thèmes : «l’histoire et les réalisations du Parti communiste chinois» et «les études de développement de la Chine et les échanges médiatiques et le développement». Le conférencier, l’éminent professeur à la retraite de l’université des langues étrangères de Beijing, Ding Yifan, a entretenu les journalistes sur les études de développement de la Chine et les échanges médiatiques, ainsi que sur l’histoire et les réalisations du Parti communiste chinois (PCC). Il a introduit que le PCC a été créé en 1921 par un groupe d’études du communisme né à Pékin et l’économiste Mao Tsé-toung en faisait partie.
«Depuis l’écroulement de l’Union soviétique et du Mur de Berlin, les médias occidentaux ne cessent de s’interroger quand le Parti communiste chinois va tomber. Alors que tous les cinq ans, il tient son congrès et à chaque fois, les Occidentaux se posent la même question», affirme le Pr Ding Yifan, ajoutant qu’en 2022, lors du congrès du comité central, le PCC comptait plus de 98 millions de membres, faisant de lui le plus grand parti de la planète. «Tout cela montre que le PCC est encore en pleine vitalité avec une adhésion très impressionnante de la jeunesse chinoise. Les médias occidentaux n’ont jamais compris l’idéal du Parti communiste chinois et ils (médias occidentaux) le voient comme leurs partis ordinaires», relève le conférencier.
Pour le Pr Ding Yifan, le PCC a joué un rôle crucial dans la construction du pays. «La Chine a été très coincée par une guerre très farouche au nord par l’Union soviétique et au sud par les États Unis d’Amérique. Dans un monde bipolaire, la Chine faisait face aux deux super puissances», a-t-il.
Le Pr Ding Yifan a rappelé que l’économiste chinois, Mao Tsé-toung, est l’un des créateurs du Parti communiste chinois. «Il fit mener une enquête sur le mouvement des paysans chinois de Hunan et une analyse sur les classes politiques de la Chine au niveau de la population chinoise dans toute sa composante. Et à la fin de l’enquête, il remit ses rapports au Parti communiste chinois. Le but recherché de l’enquête de l’économiste était de savoir sur quelle base le PCC devait s’appuyer pour être solide», dit-il.
COOPÉRATION GAGNANT-GAGNANT- Au 2è jour du séminaire, le Pr Ding Yifan a fait une animation sur la définition de la démocratie, les pratiques de la démocratie et les querelles entre les Occidentaux et la Chine sur la question de la démocratie. Il a soutenu que la caractéristique du système chinois en matière de démocratie était le système de fonction publique professionnelle, intégrant l’industrie, le monde universitaire et le gouvernement.
Pour lui, ce système a un grand avantage de permettre à des personnes d’origine différentes de gravir les échelons du système et de changer leur propre destin grâce à leurs propres efforts et performances. Ce système permet de maintenir la grande mobilité sociale sans courir le risque de propulser des personnes ambitieuses mais sans expérience de gestion publique à des postes clés de l’État, a conclu le conférencier.
Sanae Taleb est journaliste de la 2è chaine marocaine (M2.ma). Elle se dit très impressionnée par la peinture chinoise. «Cette visite de découverte de la Chine va enrichir mes connaissances.
C’est l’occasion pour nous journalistes d’apporter des informations et des expériences dans tout ce que nous pouvons voir et comprendre pour les communiquer à nos différents citoyens et dirigeants. C’est aussi pour leur dire que tout est possible, car si la Chine a pu sortir de la misère en 60 ans, nous aussi pays africains, nous pouvons le faire et ça passe par le travail et l’union», soutient-elle.
Abdel Aziz Oumar Hassaballah, journaliste du journal en ligne Al-Wihd infos du Tchad, avoue être fasciné par l’histoire du Parti communiste chinois. Il estime que le PCC est très dynamique pour la communauté chinoise et qu’il est aussi la base même de la création de la Chine. Notre confrère du Tchad a fait savoir que la Chine entretient avec l’Afrique une relation saine, une coopération gagnant-gagnant. Et tout se passe dans le respect mutuel.
42.000 travailleurs à l’usine de lait de Wengniu
Le groupe de journalistes a aussi visité l’usine de lait de Wengniu se trouvant dans le district de Tong Zhou. La visite guidée a concerné la salle de contrôle, les ateliers de traitement, de conditionnement, de l’emballage et le laboratoire.
Selon sa vice-présidente, Mme Wou Wei, l’usine de lait de Wengniu a été créée en 2002. Elle expliquera que la collecte du lait de l’usine se fait sur de milliers de fermes disperseés à travers le pays. Toujours selon elle, l’entreprise emploie 42.000 travailleurs chinois et étrangers, en plus des robots et de l’automatisation.
La vice-présidente de l’entreprise de lait de la Chine précisera que la quantité productive de lait de l’usine par jour est de 1.000 tonnes pour un chiffre d’affaires annuel de 5,6 milliards de Yuan. L’usine de lait de Wengniu produit du yaourt, des jus et autres produits à base de lait et cible les enfants et adultes.
Sébastien Inass Junior, journaliste de la Radio nationale d’Angola, était très impressionné par les installations de l’usine de lait. «Suite à ma visite dans l’usine de production de lait, j’ai remarqué que grâce à la main d’œuvre et l’intelligence artificielle, rien ne manque dans cette industrie laitière.
C’est une usine qui figure parmi les plus grandes usines au monde. J’ai été impressionné par la sécurité et la propreté de l’usine et de son personnel», confie-t-il. «La visite de l’usine de lait de Chine nous permet de savoir comment la Chine est arrivée à faire cela et pour que nous y fassions la même chose dans l’avenir», dira Victor, journaliste de la télévision et de la radio du Cap-Vert.
Après l’usine de lait, les journalistes ont aussi visité le centre de Lenovo, un leader technologie mondial implanté dans le district de Haidian. Selon la présentatrice, Lenovo est le premier fournisseur dans la fabrication des Smartphones, des tablettes, des serveurs, des ordinateurs personnels. Lenovo compte plus de 70.000 employés et couvre des centaines de millions de clients dans 180 marchés à travers le monde.
Envoyé spécial
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