
La rencontre vise à créer un espace de dialogue et de partage de bonnes pratiques entre les intervenants du système pénitentiaire
La direction nationale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée (Dnapes) tient depuis lundi au Centre culturel Kôrè de Ségou, sa 7è conférence annuelle sous le thème : «la sécurité pénitentiaire, facteur de paix et de cohésion sociale».
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué. C’était en présence du directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Ségou, Bouréïma Ongoïba, du représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Filippo Di Carpegna et du directeur national de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, l’inspecteur général Abdoulaye Idrissa Maïga.
La 7è conférence annuelle qui s’achève aujourd’hui, regroupe 120 participants venant de la direction nationale ainsi que des services régionaux et subrégionaux de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée. Son but est de créer un espace de dialogue et de partage de bonnes pratiques entre les intervenants du système pénitentiaire, en vue d’améliorer et d’adapter ces pratiques aux normes des droits de l’homme ainsi qu’aux principes fondamentaux de l’humanisation de nos centres de détention et aux standards internationaux.
Le représentant du Programme des Nations unies pour le développement a rappelé que leur soutien à cette conférence annuelle s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la stabilisation du Mali à travers le renforcement de l’État de droit (Prosmed). Ce programme est mené conjointement par le Pnud et Onu-Femmes, avec l’appui technique et financier de plusieurs partenaires, dont l’ambassade du Royaume des Pays-Bas et le Fonds des Nations unies de consolidation de la paix. Selon Filippo Di Carpegna, les différentes communications et échanges prévus durant la conférence sur des thèmes tels que l’alimentation, la situation des droits de l’homme en milieu carcéral et la sécurité pénitentiaire permettront de trouver des solutions aux défis persistants.
Selon le directeur national de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, la surpopulation carcérale reste un obstacle majeur pour sa structure en raison de la lenteur et de la complexité des procédures. Par ailleurs, l’inspecteur général Abdoulaye Idrissa Maïga a évoqué quelques réalisations phares au titre de l’année 2023. Il s’agit de l’amélioration des conditions des personnes détenues, de la rénovation des établissements pénitentiaires, des soins médicaux offerts et du renforcement des capacités opérationnelles.
Pour le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, cette conférence annuelle est un cadre d’échange adéquat qui permettra d’évaluer les réalisations faites au cours de l’année et de faire des projections pour des efforts à déployer dans le sens de l’amélioration de la qualité du service et de l’efficacité des actions de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée. «La présente édition se tient à un moment où d’importants chantiers sont lancés visant non seulement à renforcer la modernisation du service, mais aussi à doter le personnel de textes juridiques favorisant l’accomplissement efficace de la mission assignée au service», a révélé Mahamadou Kassogué.
Le chef du département de la Justice a mentionné plusieurs progrès notables, dont le statut des fonctionnaires du cadre de l’administration pénitentiaire, l’érection de la direction nationale en direction générale, l’élaboration du document de politique nationale pénitentiaire et de stratégie nationale de réinsertion sociale des détenus, etc.
Le remplacement des Cours d’assises par les chambres criminelles dans les tribunaux de grande instance représente une innovation sur laquelle le département de la Justice mise pour inverser la tendance, afin de réduire le nombre de détenus en attente de jugement par rapport à ceux déjà condamnés dans les établissements pénitentiaires, a expliqué le ministre Mahamadou Kassogué.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la récompense des trois établissements pénitentiaires les plus performants. Le Cercle de Banamba s’est hissé à la première place, suivi par la Région de Bougouni (2è) et Koutiala (3è). Les travaux se sont poursuivis avec une présentation du bilan annuel de la Dnapes, une intervention du directeur des finances et du matériel sur la gestion du budget en mode programme, avant la remise de chèques aux trois meilleurs établissements pénitentiaires au titre de l’année 2022 et une photo de famille.
Mamadou SY
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