
L’activité s’est déroulée en présence de la directrice adjointe Pays de N’gasènè, Zena Traoré
Tel était l’objectif de l’atelier organisé, mardi dernier dans un hôtel
de la place, par My Agro sur les «opportunités de mise à l’échelle du modèle
N’gasènè». L’activité s’est déroulée en présence de la directrice adjointe pays
de N’gasènè, Zena Traoré, du directeur national adjoint de l’agriculture,
Souleymane Yacouba Maïga et du représentant du ministre de l’Agriculture,
Mouhamed B. Diarra.
Cet
atelier visait à rassembler les acteurs pour présenter le modèle et échanger sur
les systèmes d’approvisionnement en cours. Il s’agissait également d’évaluer le
mécanisme d’intégration du modèle dans la chaine de distribution actuelle,
élaborer et partager un document final des recommandations de l’atelier. «Nous
organisons cet atelier pour présenter N’gasènè et l’efficacité du modèle doni
doni (qui signifie contribuer petit à petit en langue locale) pour les
agriculteurs. C’est aussi une opportunité pour identifier, ensemble, les
mécanismes qui permettront aux producteurs de bénéficier du modèle N’gasènè au
Mali», a expliqué la directrice pays adjointe de N’gasènè. Zena Traoré a
souligné que My Agro a commencé ses opérations au Mali avec 200 producteurs en
2011.
Aujourd’hui,
il en dénombre 118.000 clients actifs. «Nous sommes présents au Sénégal, en
Côte d’Ivoire et dans toutes les grandes zones de production au Mali (Kayes,
Koulikoro, Bougouni, Dioïla, Sikasso, Ségou, Koutiala, Yanfolila)», a-t-elle
noté. Pour
sa part, le conseiller technique du ministre de l’Agriculture a rappelé que son
département, à travers la direction nationale de l’agriculture, a été convié à
visiter les producteurs et s’enquérir du fonctionnement de ce modèle
d’acquisition d’intrants par les producteurs.
«On retient de ces missions, une
très bonne impression des responsables en charge de l’Agriculture sur le
modèle. Cet accompagnement se concrétise par des facilités pour accéder aux
intrants de qualité», a félicité Mouhamed B. Diarra, faisant remarquer que
notre système agricole est basé sur des exploitations familiales qui manquent
de moyens.
Il
ajoutera que de pareilles mesures permettent aux producteurs de pouvoir
accomplir à hauteur de souhait les activités et rehausser leur niveau de vie.
Aussi, a-t-il révélé que My Agro travaille avec plus de 186.000 agriculteurs,
et prévoit de travailler avec 1.000.000 d’agriculteurs au cours des trois
prochaines années. Le conseiller technique au ministère de l’Agriculture a
exprimé la disponibilité de son département à accompagner My Agro dans la mise
en œuvre de toutes les initiatives.
Le
directeur national adjoint de l’agriculture, Souleymane Yacouba Maïga, a mis
l’accent sur les difficultés d’approvisionnement des producteurs en intrants
agricoles (semences et engrais). Ainsi, a-t-il salué la mise en place du modèle
«doni doni» qui consiste à faire payer l’engrais en cotisant régulièrement
selon les possibilités du producteur.
Souleymane Yacouba Maïga a précisé que la période de cotisation varie de 6 à 8 mois et le minimum de versement est fixé à 1.000 Fcfa. «Nous avons observé avec My Agro sur le terrain et nous avons compris qu’il y a une adhésion des producteurs à ce dispositif. Le modèle doni doni est un mode facile et accessible pour les producteurs. Dans les régions d’intervention, nous avons constaté que les producteurs arrivent à planifier le financement de la campagne agricole», a témoigné le directeur national adjoint de l’agriculture.
Fatoumata Mory SIDIBE
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