L’Essor : Vous venez de clôturer un stage de 10 jours à Casablanca avec deux matches amicaux contre les U17 du Maroc. Êtes-vous satisfait de cette mise au vert et du niveau de votre groupe ?
Soumaïla Coulibaly : Je suis très satisfait de ce stage. Nous avons fait 10 jours à Casablanca et pendant ce stage, j’ai pu jauger mon groupe et cela a aussi été une opportunité pour les joueurs sélectionnés de se connaître davantage notamment dans le jeu. Nous avons fait deux matches amicaux contre les U17 du Maroc.
Je remercie la Fédération royale marocaine de football pour son soutien et son accompagnement. Nous n’avons eu aucun problème au Maroc, nous avions un terrain à notre disposition cela nous a vraiment aidé dans le travail. C’est avec un sentiment de confiance et de reconnaissance que nous avons rejoint hier notre base à Annaba.
L’Essor : Le Mali est logé dans le groupe C, en compagnie du Cameroun, du Burkina Faso et du Soudan du Sud. La poule est-elle jouable pour le Mali ? Parmi les adversaires, quel pays vous fait peur ?
Soumaïla Coulibaly : La poule est jouable pour nous. Après ce que nous avons fait à Casablanca, nous sommes confiants et déterminés à offrir quelque chose au peuple malien le soir du 19 mai (date de la finale, ndlr). Je ne doute pas un seul instant que les 25 joueurs sont engagés à réécrire l’histoire de cette catégorie pour le pays. Le pays qui me fait peur est sans doute le Cameroun.
C’est le tenant du titre et l’équipe a effectué une bonne préparation, démarrée il y a plusieurs mois. Par contre, nous nous n’avions fait que 10 jours de stage. Je me méfie de cette équipe, heureusement qu’on jouera avec le Cameroun lors de la 2è journée. Ainsi, nous ferons tout pour gagner notre premier match contre le Burkina Faso. Le Soudan du Sud sera notre troisième adversaire.
L’Essor : Quel peut être l’atout de votre équipe ?
Soumaïla Coulibaly : La solidarité sera notre atout. Lors du stage au Maroc, les joueurs étaient très solidaires et s’ils arrivent à appliquer cette solidarité sur le terrain, ils peuvent battre n’importe quelle équipe. Le staff continue de travailler sur le mental.
L’Essor : Quels sont vos objectifs à cette CAN U17 ?
Soumaïla Coulibaly : Les objectifs du Mali sont très clairs. On va d’abord essayer de sortir de la poule. Ensuite, chercher à atteindre les demi-finales, synonyme de qualification pour la Coupe du monde U17, Pérou 2023 et enfin remporter le titre. On ira doucement, mais sûrement. On fera tout pour réaliser nos objectifs.
L’Essor : Selon vous, quelles sont les grosses pointures de cette édition ? Sur quoi cette CAN va se jouer ?
Soumaïla Coulibaly : Le grand favori de cette édition est le Mali. Nous avons remporté le trophée en 2015 et en 2017. Nous sommes très attendus dans cette 12è édition et nous comptons remporter notre 3 titre en 9 participations. Ensuite, il y a le Cameroun qui a remporté en 2003 et 2019.
Il y a aussi le Nigeria, vainqueur en 2001 et 2007 et le Sénégal qui peuvent créer la surprise. Le Sénégal a remporté la CAN 2021, le CHAN 2022 et la CAN U20 et ses U17 doivent être surveillés comme le lait sur le feu. Il ne faut pas oublier l’hôte du tournoi, l’Algérie qui joue chez elle et aura le soutien de son public.
En tout cas, ce sera une belle CAN. À mon avis, la compétition se jouera sur des détails et l’équipe qui arrivera à se démarquer des autres dès les matches de poule aura un avantage précieux pour le titre. Je lance un appel à tous les Maliens vivant en Algérie et précisément à Annaba de venir soutenir ces jeunes qui ont besoin de leur encouragement et leur accompagnement pour réécrire l’histoire de notre football.
Propos recueillis par
D. B.
LES AIGLONNETS ARRIVÉS À ANNABA
Après une dizaine de jours à Casablanca pour un stage ponctué par deux matches amicaux contre la sélection cadette du Maroc (une victoire 2-1 et une défaite 0-1 pour le Mali), l’équipe nationale U17 est arrivée ce matin dans sa base à Annaba, une ville portuaire de l’Algérie après escale en Tunisie.
Les Aiglonnets entreront en lice, le lundi 1er mai contre le Burkina Faso et 72h plus tard, ils feront leur deuxième sortie face au champion en titre, le Cameroun avant de boucler la phase initiale, le dimanche 7 mai contre le Soudan du Sud.
Au total, 12 sélections vont s’affronter et 26 matches seront au programme au cours des trois semaines de compétition. La compétition se déroulera du 29 avril au 19 mai dans trois stades : le stade Nelson Mandela d’Alger, qui accueille les matches du groupe A, composé de l’Algérie, du Sénégal, de Congo et de Somalie, le stade Chahid Hamlaoui de Constantine où évolueront les équipes du groupe B (Nigeria, Maroc, Afrique du Sud et Zambie) et le stade du 19-Mai 1956 d’Annaba qui abritera les rencontres du groupe C (Mali, Cameroun, Burkina Faso et Soudan du Sud).
Djeneba BAGAYOGO
Dans cette interview, le défenseur central de Montpellier révèle les raisons qui l’ont poussé à décliner les sélections française et mauritanienne au profit de celle du Mali, revient sur sa première sélection chez les Aigles et se projette sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
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