La 76è édition du festival de
Cannes s’annonce prometteuse pour l’Afrique, représentée dans sa diversité
territoriale, mais aussi en termes de genre avec deux femmes en lice pour prétendre
à la Palme d’or. La première, Ramata-Toulaye Sy, 36 ans, réalise l’exploit
d’intégrer la sélection officielle avec un premier film : «Banel e Adama».
L’histoire d’un jeune couple qui vit dans un village reculé du nord du Sénégal
et qui voit bientôt son idylle menacée par des contraintes liées à la
tradition. Ce film, le prolongement d’un court-métrage baptisé «Astel» (récompensé
du prix spécial du jury au festival de Clermont-Ferrand en 2022), écrit pendant
la période de confinement.
LE CINÉMA MAROCAIN ET
TUNISIEN EN LUMIÈRE
La deuxième réalisatrice en
compétition officielle est l’œuvre de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, qui
avait retenu l’attention avec son troisième long-métrage, «La Belle et la Meute»,
sélectionné dans la catégorie «Un certain regard» en 2017. Elle revient cette
fois pour présenter «Les Filles d’Olfa». Ce film documentaire qui relate la
trajectoire intime d’une Tunisienne, mère de quatre filles, qui découvre
subitement la disparition de deux d’entre elles.
Entrée historique du Soudan
et de la RDC. Hors Maghreb, mais toujours du nord du continent africain, le
Soudan fait son apparition pour la première fois sur les écrans cannois.
Mohamed Kordofani sera lui-même le premier réalisateur soudanais à fouler le
tapis rouge pour présenter son film «Goodbye Julia» qui raconte l’histoire de
Mona, une chanteuse du nord du Soudan à la retraite et ravagée par la
culpabilité après avoir dissimulé un meurtre.
Une belle surprise encore
dans la catégorie «Un certain regard», le premier long-métrage du
Belgo-congolais Baloji Tshiani, plus connu pour ses prouesses devant un micro
que derrière la caméra, excepté pour la réalisation de clips. Le rappeur présentera
«Augure», une fiction autour de la sorcellerie qui est l’une des sources
d’inspiration de son style musical, inclassable et ambitieux.
Synthèse
Youssouf DOUMBIA
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