
L’ambiance
était à la fête. Macarons au cou, tenues traditionnelles, allure endimanchée…
les autorités coutumières ont transformé, le samedi dernier, la grande salle du
Centre international de conférences de Bamako (CICB) en un véritable vestibule
afin de contribuer à la recherche de solutions à la crise qui prévaut dans notre
pays. Il s’agissait pour ces chefs traditionnels, venus des quatre coins de
notre pays en ce 11 novembre, de jouer leur rôle de conciliateurs et de
réconciliateurs.
La
cérémonie d’ouverture de cette édition était présidée par le ministre d’État,
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel
Abdoulaye Maïga, avec à ses côtés le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de
l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo. Plusieurs autres membres
du gouvernement étaient présents à l’évènement, comme le ministre chargé de la
Refondation, Ibrahim Ikassa Maïga, celui chargé de la Réconciliation, le
colonel-major Ismaël Wagué. On notait aussi la présence, au présidium, du
patriarche des familles fondatrices de Bamako, Souleymane Niaré, de l’Amenokal
Badian Ag Hamatou. Ainsi que du représentant du Moro Naba du Burkina Faso qui
était l’invité d’honneur.
SOUTIEN
INDÉFECTIBLE AUX AUTORITÉS- Au cours de cette cérémonie grandiose, les chefs
coutumiers ont réaffirmé leur soutien aux autorités de la Transition en
reconnaissance à l’honneur et à la dignité que le président de la Transition,
le colonel Assimi Goïta, leur a accordés en instituant cette journée du 11
novembre. «Nous remercions le président Goïta pour avoir restauré l’honneur, la
dignité et la place des autorités coutumières pour ancrer notre pays dans ses
valeurs ancestrales», a félicité le porte-parole des légitimités
traditionnelles. Souleymane Niaré encouragera ses pairs à soutenir l’État pour
que notre pays puisse se surpasser en
cette période de crise.
De son côté, l’Amenokal n’est pas allé avec le dos de
la cuillère pour fustiger les agissements des séparatistes et autres ennemis de
la paix dans notre pays. «Nous sommes prêts à mourir pour soutenir la
Transition et la paix dans notre pays. Ceux qui ne sont pas pour le Mali n’ont
qu’à aller ailleurs», a lancé Badian Ag Hamtaou au nom des chefs de tribu, de
village et fraction des localités dans le Nord de notre pays. Pour lui, il
s’agit pour les chefs traditionnels d’assurer leur rôle d’auxiliaires de
l’État. Car, soutiendra-t-il, les valeurs de notre pays sont basées, créées et
entretenues par les chefferies traditionnelles.
«Ce sont les légitimités
traditionnelles qui doivent faire la paix, la stabilité, l’unité et la paix au
Mali», a rappelé le chef traditionnel des régions du Nord de notre pays. Et de
proposer la tenue dans toutes les régions des rencontres nationales entre les
légitimités traditionnelles afin qu’ils puissent s’engager, se connaitre et
reconnaitre leur place ainsi que leur rôle dans la vie de la nation. Badian Ag
Hamatou remettra au ministre d’État un joli tableau, au nom des légitimités
traditionnelles du Nord et du Centre du pays, pour le colonel Assimi Goïta.
SYSTÈME
DE GOUVERNANCE TRADITIONNELLE- Faut-il rappeler que l’institution de cette
journée est une volonté du président de la Transition. Elle s’inscrit en droite
ligne dans sa vision de faire du Mali un pays pacifié, bien gouverné, ancré
dans ses valeurs ancestrales. Selon le ministre chargé de la Culture, c’est un
bel hommage rendu à ces personnalités qui méritent tout notre respect et notre
considération. Et elle vise à valoriser leurs fonctions, à raffermir leur
ancrage dans la société et ainsi, contribuer à densifier notre système de gouvernance,
à promouvoir la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble et soutenir la
refondation de l’État.
«L’objectif
général de cette Journée est de contribuer à mieux exploiter le système de
gouvernance des légitimités traditionnelles dans la prévention et le règlement
des conflits», a expliqué Andogoly Guindo, avant de dire qu’il s’agit de voir
comment s’appuyer sur les pratiques de ces légitimités qui parviennent à gérer,
traiter solutionner les crises. D’où le choix du thème de cette année : «Place
et rôle des légitimités traditionnelles dans la prévention et le règlement des
conflits». Pour débattre du thème, il a été prévu des conférences-débats
animées par des experts (chercheurs et traditionnalistes). Selon le
représentant du chef de l’État, le ministre d’État, il s’agit de la
reconnaissance et la valorisation des personnalités ayant défendu l’autorité de
l’État.
Le colonel Abdoulaye Maïga reconnaitra que le thème est évocateur, faisant écho à la qualité des régulateurs sociaux de notre pays qu’incarnent les autorités traditionnelles. La problématique interpelle à rechercher des solutions aux différentes crises qui secouent notre pays depuis une décennie, surtout de participer constamment au maintien de la paix. Il a, par ailleurs, souligné que le défi consiste à mettre en place une gouvernance locale plus légitime. Pour ce faire, révèlera-t-il, le président Goïta a instruit le gouvernement de prendre des décisions idoines pour déterminer le rôle et la place des légitimités traditionnelles.
Oumar DIAKITE
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