Dans son texte intitulé «arrêtons d’être gouvernés par la désinformation
et la calomnie», le chercheur signale que depuis quelques semaines, certains médias
relayent la prise de certaines localités dans le Nord du Mali (en particulier
la zone dite des trois frontières) par l’État islamique et le Groupe de soutien
à l’Islam et aux musulmans (JNIM) au grand dam de l’Armée malienne (qui aurait
abandonné les populations à leur triste sort).
Pour Aly Tounkara, ces médias ont la particularité de ne
jamais évoquer les victoires très significatives remportées par l’Armée
malienne dans sa lutte contre la nébuleuse, encore moins la résilience des
populations qui, bien que perdant tout au quotidien, restent dans leurs
terroirs.
«Il convient de mentionner que l’État islamique est moins en
guerre contre les autres factions terroristes, qu’en compétition avec elles.
Tous les entrepreneurs de la violence au Mali et même au-delà, ont la même
finalité : rendre les États défaillants aux yeux des populations et par là, préparer
le terrain à d’autres occupants», analyse l’expert.
Selon lui, les attaques
contre les populations et les symboles de l’État dans les parties dites Nord et
Centre du Mali montrent précisément une réelle coopération entre ces
entrepreneurs de la terreur. Même si une certaine rivalité s’est parfois
manifestée localement au travers des combats pour des raisons souvent plus
personnelles qu’idéologiques.
À l’analyse, le chercheur soutient qu’on peut observer une
congruence entre ces groupes, qui se prêtent ou se louent mutuellement des éléments
et même des armes lourdes au gré des évènements.
«C’est une ignominie et une
pure manipulation afin d’alimenter l’idée que la solution passe inéluctablement
par un renversement de la gouvernance militaire en place», a-t-il fait savoir,
ajoutant que c’est une posture qui stipule qu’il y a «une bonne violence» et
une «mauvaise violence» pour paraphraser Jacques Baud.
Dieudonné DIAMA
Le colonel Assimi Goïta a lancé cet appel lors d’une interview accordée à la presse après avoir déposé une gerbe de fleurs au monument des Martyrs. Il a saisi l’occasion pour féliciter et remercier toutes les Maliennes et tous les Maliens pour leur résilience face aux multiples défis.
Par cette décision, l’État malien notifie au reste du monde surtout aux pays susceptibles de les abriter, que ces acteurs sont des terroristes. Qui ne doivent plus pouvoir procéder à des flux financiers, ni bénéficier de mobilité notamment par les moyens aériens, terrestres ou même fluvia.
Elles se rapportent, entre autres, au renforcement des garanties de confiance et de transparence, à la promotion d’un développement inclusif et à la création d’une Agence panafricaine de développement.
Le rendez-vous de Bamako a pour but de réfléchir sur les stratégies fédératives de mobilisation des diasporas africaines et des afro-descendants autour du chantier de la renaissance en ayant pour socle le panafricanisme.
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Au Centre d’entraînement pour sportifs d’élite Ousmane Traoré dit Ousmane Bléni de Kabala s’est tenu, samedi dernier, un atelier de haut niveau sur le thème : «Le pouvoir exécutif dans la Constitution : interactions avec les autres pouvoirs, valeurs et principes»..