
Visite des stands des exposants par les officiels
Du 9 au 11 novembre se tient, au Parc des expositions de Bamako, la 2è édition de «Keneya Expo» rassemblant des spécialistes du secteur de la santé de 28 pays. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a procédé, hier, à l’ouverture de ce salon international en présence des membres de son gouvernement. Notamment les ministres chargés de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, et de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga. On notait également la présence du président du comité de pilotage national, Dr Ousmane Coulibaly, de celui de l’interprofession santé, Aboubacar Sidiki Diabaté, des sommités du monde de la santé. L’Algérie, invitée d’honneur, s’est faite représentée par Mme la secrétaire générale de son ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Khondir Drifa.
La santé est un sujet qui concerne tous les Maliens. Et vu l’évolution de la société, dans les années à venir, les enjeux sanitaires risquent de prendre une place de plus en plus importante. C’est pourquoi, le thème central de cette édition a porté sur «l’industrialisation pharmaceutique : défis et perspectives».
Selon le président du comité de pilotage national, la présente édition s’inscrit en droite ligne avec la politique nationale des autorités de la Transition. À savoir, le respect de la souveraineté du Mali, le respect de ses choix stratégiques et de ses partenaires et celui des intérêts vitaux du peuple malien. Dr Ousmane Coulibaly précisera que l’objectif de la rencontre consiste à créer des liens de connexion public-privé et vice-versa pour le développement sanitaire. Il s’agit de veiller à ce que l’ensemble de la population puisse avoir accès au service préventif, curatif, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a besoin. Surtout à ce que les services de santé soient de qualité suffisante pour être efficace sans que leur coût n’entraine des difficultés financières pour les usagers. Car, les soins de santé de demain se développent aujourd’hui.
«Aucun enfant africain ne doit encore pleurer la perte de ses parents pour faute de moyens de santé et de services de santé. Également, aucun parent africain ne doit pleurer la perte de ses enfants par manque des mêmes moyens», a-t-il préconisé, expliquant que c’est pourquoi, ils sont guidés à rendre le service de santé dans les meilleures conditions au bon moment, au bon endroit et à bon coût. «Cela passe nécessairement par l’industrialisation dans nos pays, notamment ceux du Sud», a estimé Dr Ousmane Coulibaly.
Pour Aboubacar Sidiki Diabaté, ce thème permettra de mener une réelle réflexion pour faciliter l’émergence afin de faire face aux besoins de la santé. Quant au parrain de «Keneya Expo 2023», Aliou Badra Wade, il a indiqué que cette édition émane de la volonté des professionnels de la santé de tout mettre en œuvre pour l’épanouissement de nos populations sur le plan sanitaire. Occasion de garantir une meilleure qualité de nos médicaments.
Le secrétaire général du ministère algérien de l’Industrie et de la Production pharmaceutique s’est réjoui du fait que ce rendez-vous d’envergure continental vise à promouvoir les avancées et les réalisations dans les domaines de la santé et de l’industrie pharmaceutique, surtout de renforcer la coopération internationale, inter africaine afin d’assurer la souveraineté sanitaire de l’Afrique. Khondir Drifa a soutenu qu’il est nécessaire de s’orienter vers une démarche de coopération. «Il est important d’opérationnaliser l’Agence africaine de médicaments», a-t-elle souhaité.
Avant de déclarer ouvert le salon international de la santé, le chef du gouvernement a procédé à des remises de distinctions et d’en recevoir. Dr Choguel Kokalla Maïga a rappelé que la pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’insuffisance des capacités de l’Afrique à fabriquer et à fournir des médicaments essentiels. Selon lui, cette 2è édition prendra en compte une partie des recommandations du dernier forum mondial de l’Organisation mondiale de la santé qui avait mis l’accent sur la production locale des médicaments de qualité et respectueux de l’environnement pour faire face aux défis sanitaires.
Le Premier ministre a aussi rappelé la relance des activités de l’Usine malienne de produits pharmaceutiques qui était en arrêt depuis longtemps. «La relance de cette unité industrielle est un élément qui contribue à l’acquisition par notre pays de sa souveraineté en matière de santé», s’est-il réjoui. La présence de l’Algérie, selon lui, qui dispose de l’expertise en matière de santé, permettra de constater les potentialités. «C’est un bon choix», a apprécié Dr Choguel Kokalla Maïga.
Durant trois jours, plusieurs thèmes importants seront présentés par des experts. Occasion pour le chef du gouvernement de s’attendre à des contributions louables et quelques mesures, au terme des discussions, qui pourront être concrétisées dans les plus brefs délais
Oumar DIAKITE
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