La cérémonie de clôture était présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pr Bouréïma Kansaye avait à ses côtés ses collègues des Mines, Pr Amadou Kéïta, du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Dr Fassoun Coulibaly, et de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré.
La cérémonie a été marquée par la remise de trois prix à des chercheurs qui ont honoré notre pays dans leurs domaines. Le prix du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, d’une valeur de 25 millions de Fcfa, a été décerné à Pr Alassane Dicko, chercheur au Centre de recherche et de lutte contre le paludisme (MRTC) de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (Fmos).
Il devra ce prix à son travail scientifique sur «le développement du vaccin RTSS», initié par feu Pr Ogobra Doumbo (grand spécialiste du paludisme) pendant 3 décennies. Le RTSS permet de réduire de 2/3 les hospitalisations et décès liés à la malaria. Lassana Touré, chercheur à l’Institut d’économie rurale (IER), a enlevé le 2è prix d’un chèque de 20 millions de Fcfa. Octroyé par le Pr Bouréïma Kansaye, il récompense ses recherches sur «le système d’information et d’alerte des ravageurs du cotonnier (Siarc) dans la zone de la Compagnie malienne du développement du textile (CMDT). Le Siarc a été développé pour traquer et contrôler les ravageurs dans le temps et dans l’espace.
Attribué par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, le 3è prix a été remporté par Daouda Odiouma Konaté. Cet agent du Projet «Ma Ba» a réalisé un métier à «bras automatique», une innovation technologique qui contribue au développement industriel du Mali. La valeur de son prix est estimé à 15 millions de Fcfa.
Trois autres projets de recherche ont aussi été primés. Il s’agit des travaux de l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Assétou Founè Samaké Migan (initiatrice des JRI), du ministre des Mines, Pr Amadou Kéïta et du président du conseil de l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), Pr Abdoul Karim Koumaré. Les chercheurs et scientifiques maliens primés à l’international tels que Pr Rokia Sanogo (prix du président sénégalais Macky Sall pour la recherche africaine), Abdoulaye Djimdé du MRTC (prix Christophe Merieux et USAID), Dr Adama Traoré (prix d’honneur du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (Coraf) et feu Fousséyni Cissé, sélectionneur de riz de bas-fonds à l’IER ont reçu des attestations de reconnaissance.
La promotion d’un savoir souverain, le financement accru, l’augmentation du budget de la recherche scientifique et technologique de 0,2% à 1% des recettes fiscales, une plus grande exploitation des résultats de la recherche et de l’innovation et la création d’un Observatoire de la recherche et de l’innovation sont des recommandations formulées. «Nous nous engageons à présenter vos recommandations au gouvernement pour analyses. Les plus pertinentes seront mises en œuvre», a assuré Pr Bouréïma Kansaye.
Les JRI ont pour objectifs de permettre aux décideurs politiques d’apprécier le niveau de la recherche scientifique, aux acteurs du secteur privé d’envisager des investissements sur la base des résultats obtenus et aux élèves et étudiants de découvrir une autre facette des sciences, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. Le thème central du colloque était : «Contribution de la recherche et l’innovation technologique au service de la performance de l’économie malienne».
Sidi WAGUE
Les résultats du Diplôme d’études fondamentales (DEF 2024) ont été proclamés ce vendredi 19 juillet. Parmi les 349.080 postulants inscrits dont 55.857 arabisants, 137.182 candidats ont été définitivement déclarés admis. Ces résultats scolaire donnent un taux national d’admission de 4.
Grâce au travail technique de l’Amalan, notre pays dispose d’alphabets, des règles de transcription, de lexiques, de grammaire de références pour 12 de nos 13 langues nationales.
Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales (DEF) se sont poursuivies, hier, dans les différents centres d’examen à Bamako. Les candidats ont composé dans différentes matières, notamment les mathématiques et la biologie..
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a lancé hier les épreuves de cet examen de fin d’année. Le chef du gouvernement a conseillé aux postulants d’accomplir des efforts personnels et de ne compter que sur eux-mêmes.
Cette année, ils sont 22.094 candidats à vouloir obtenir le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Ces postulants sont repartis entre 20 Académies et 144 centres d’examen à travers le pays.
Dans les différents établissements scolaires, les candidats se préparent du mieux qu’ils peuvent. Certains postulants s’exercent en petits groupes, d’autres suivent des cours de remédiation dispensés bénévolement par des enseignants.
