
Oncologue depuis 2017, Dr Fatoumata Matokoma Sidibé reste la
seule praticienne spécialisée dans cette branche de la médecine qui prend en
charge le cancer et autres maladies connexes.
Suite
à son admission à la Fonction publique, cette femme engagée intègre le service
d’oncologie médicale de l’hôpital mère-enfant «Le Luxembourg». Depuis mai 2018,
elle officie au service d’hématologie et d’Oncologie médicale du Centre
hospitalier universitaire (CHU) du Point G.
Où elle se plie à quatre pour
exécuter les consultations de chimiothérapie et s’occuper en même temps de la
gestion de l’unité d’hospitalisation. Visiblement
soucieuse du sort des malades, la brave dame assure également la formation
continue des soignants, des étudiants et des médecins en spécialisation.
La
praticienne entend ainsi arriver à relever au quotidien les défis liés à
l’insuffisance des ressources humaines, notamment du personnel soignant et
paramédical. Alors qu’ou même moment les cas de cancer augmentent, le plateau
technique est inadapté. Sans oublier l’absence d’une couverture sanitaire (à
100%) avec pour conséquence des abandons de traitements par les patients faute
de moyens financiers.
La
trentenaire a développé une passion débordante pour cette science en 2012 lors
de ses recherches pour l’élaboration de son mémoire au service d’hématologie et
d’oncologie médicale de l’hôpital Tenon à Paris. «Mon amour pour l’oncologie,
né déjà durant ce cursus, est devenu incommensurable», confie-t-elle. Sa
motivation en optant pour cette discipline était de renforcer le petit nombre
d’oncologues maliens. Elle multiplie ainsi les démarches en vue de se
spécialiser.
Sa
détermination et son engagement finissent par payer, car elle obtient en 2013,
une bourse de la Coopération française qui lui ouvre les portes de la Faculté
de médecine et de pharmacie de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès
(Maroc). Dr Fatoumata Matokoma Sidibé bénéficiera également d’une bourse du
Fonds de soutien à la formation médicale (Fosfom Belgique) pour suivre une
année de spécialisation partielle en oncologie à l’Institut Jules Bordet,
Université libre de Bruxelles.
C’est en juillet 2017 que l’ancienne interne au
service d’oncologie médicale de Lyon Sud, Hospices civils de Lyon (France) décroche
son diplôme d’Oncologue médicale. Honorée avec la «mention bien» au
Baccalauréat en sciences biologiques, elle intégrait la Faculté de médecine
Mentouri de Constantine (Algérie). Outre ce diplôme de médecin généraliste,
elle détient un Master en biologie, santé, relation hôte et greffon à
l’Université Franche comté de Besançon (France).
Son
courage et la qualité de son service aux patients lui ont valu la
reconnaissance des proches des malades même après le décès de ces derniers et
surtout de ses collaborateurs. Le
chef de service de l’oncologie médicale du CHU du Point G trouve sa collègue
très dynamique et surtout disponible.
«Nous travaillons de 8 heures à environ
21 heures. Je lui dis souvent de se reposer pour ne pas tomber malade»,
témoigne Dr Abdramane Alou Koné, avant de saluer le courage de Dr Fatoumata
Matokoma Sidibé à évoluer dans un domaine que beaucoup de médecins fuient.
Mohamed DIAWARA
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