
Makono
a, en janvier 2022, involontairement donné la mort à son jeune frère en tentant
de lui donner une correction singulière. Ce fait dont il s’est lui-même rendu
coupable est passible de peines criminelles prévues par les dispositions des
articles 199 et 200 du Code pénal. C’était le dimanche 02 janvier de la même
année.
Pour
donner une correction à son jeune frère Zan Diarra, Makono Diarra, pendant
qu’il se trouvait dans le jardin paternel, en compagnie de la victime, a noyé,
par surprise, celui-ci dans la zone rizicole, qui borde les lieux. Pendant
longtemps, la victime est restée aplatie sous l’eau jusqu’à ce qu’il perde la
vie. Après, il s’est rendu compte que sa victime ne bougeait plus. Alors, il a
informé le voisinage des faits. Après un court refuge à Torodo, il a été
interpellé par la brigade territoriale de Kati.
Le
procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Kati a ouvert
une information judiciaire contre l’inculpé Makono Diarra pour assassinat.
Interpellé sur les faits tant à l’enquête préliminaire qu’à l’instruction,
l’inculpé Makono n’a pas varié dans ses déclarations. Il a reconnu sans ambages
les faits qui lui sont reprochés. Conséquences, Makono se retrouva devant
les juges de la Cour d’assises. À la barre non plus, l’homme n’a même pas tenté
de nier les faits.
Il expliqua que son intention n’était nullement de donner la mort à son jeune
frère. S’il faut le croire, il voulait seulement lui donner une correction
pour, dit-il, laver l’honneur de la famille parce que celui-ci s’adonnait à
certaines pratiques qui déshonoraient les siens.
Le président de la Cour de lui demander les raisons qui ont fait qu’il n’a pas laissé la punition à leur mère. L’accusé a répondu que le jeune frère n’écoutait pas cette dernière. Durant plusieurs minutes, Makono a soutenu n’avoir pas prémédité la mort de son frère, mais qu’il voulait simplement le corriger. Néanmons, après les débats, Makono Diarra a été reconnu coupable par la Cour des faits d’assassinat. Il a écopé de 10 ans de réclusion criminelle.
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Ils éliminent leur rival et écopent de 5 ans de réclusion criminelle
Cinq ans de réclusion chacun. C’est la peine prononcée par les juges dans l’affaire ministère public contre les nommés Hamidou Ballo, Richard Dembélé et Awa Mariko accusés des faits d’assassinat et complicité. Ces faits dont ils étaient suspectés datent du mois d’août 2020. À cette époque, le corps sans vie, criblé de balles de Moussa Traoré, un jeune footballeur était découvert dans un champ de culture près du lycée Charles Jondeot à N’Gabakoro-Droit. Le téléphone portable et la moto Jakarta de la victime étaient abandonnés sur les lieux du crime.
Dénégation
systématique- L’exploitation du téléphone trouvé sur les lieux a permis de
découvrir que la demoiselle Awa Mariko était la dernière correspondante de la
victime. Interpellée quelques mois après les faits, Awa Mariko a dénoncé les
nommés Hamidou Ballo et Richard Dembélé comme étant les auteurs du crime
perpétré sur la personne de Moussa Traoré. Elle a déclaré avoir été témoin
oculaire des faits, ce que les susnommés ont catégoriquement nié. C’est ainsi
qu’une information judiciaire a été ouverte contre Hamidou Ballo, Richard
Dembélé et Awa Mariko pour des faits d’assassinat et de complicité
d’assassinat.
Tant
à l’enquête préliminaire que devant le juge d’instruction, les inculpés ont
clamé leur innocence. Et pour assurer leur défense, ils ont soutenu que dans la
nuit des faits, ils s’étaient rendus ensemble au centre de santé, puis devant
la boutique d’Ousmane Dicko, d’où ils auraient entendu des coups de feu. Il en
a été de même à la barre. Hamidou Ballo a nié complètement les faits. “Je
ne reconnais pas les faits. Je ne connais rien de cette affaire et je ne sais
pas pourquoi Awa a menti sur moi. Je ne connaissais pas la victime et je ne
l’ai pas tuée”, a-t-il lancé.
Un juge de la cour lui a demandé s’il a tué Moussa Traoré par vengeance parce qu’Awa avait rompu avec lui pour ce dernier. « Awa Mariko était la copine d’Hamidou Ballo, mais elle a fini par abandonner celui-ci au profit de Moussa Traoré. L’inculpé a fait savoir qu’il ne connaissait pas Moussa et qu’il ne savait pas non plus que ce dernier entretenait une relation avec Awa », s’est étonné le magistrat
La
frivole- Richard Dembélé a, de son côté confirmé connaître Moussa Traoré, mais
a avoué qu’il ne savait pas que celui-ci entretenait une relation avec Awa.
Concernant l’assassinat, il a dit avoir entendu des coups de feu la nuit des
faits, mais qu’il ne sait rien de l’affaire. Quant à Awa Mariko, elle a semé le
doute à travers ses déclarations, jusqu’à ce que le président lui a demandé
quel genre de personne elle est parce qu’elle fréquentait quatre hommes à la
fois.
Le
parquet, dans son réquisitoire, a fait part de son malaise dans ce dossier
parce qu’il n’y a pas de cohérence dans les propos d’Hamidou et son compère
Richard. Pourtant, Moussa Traoré a été tué et Awa Mariko a juré qu’Hamidou
avait proféré des menaces concernant quiconque s’approcherait
d’elle. “Hamidou Ballo doit être retenu dans les liens de l’accusation.
S’agissait de Richard Dembélé et d’Awa Mariko, c’est leur complicité qui doit être retenue”, a-t-il requis.
La
défense d’Awa Mariko s’est dite confuse dans ce dossier. “Je me pose
énormément de questions et j’ai de la peine pour Hamidou Ballo et Richard
Dembélé même si je ne suis pas leur avocat. En tant qu’avocat, nous avons
aussi des convictions et des émotions. Awa Mariko a reconnu son tort de n’avoir
pas dénoncé Hamidou spontanément après l’avoir vu avec une arme la nuit des
faits”, a souligné sa défense.
Aux dires de l’avocat de Hamidou Ballo, les auteurs de ce crime sont encore dans la nature parce qu’après avoir entendu autant de personnes, la Cour est restée sur sa faim. “C’est la seule parole d’Awa qui a incriminé Hamidou et Richard, sinon il n’y a aucune preuve.
Awa,
à son âge, fréquentait plusieurs hommes à la fois, comment peut-on croire à une
telle personne ?”, s’est interrogé l’avocat d’Hamidou Ballo. Quant à celui de
Richard Dembélé, la police devrait notifier dans son procès-verbal la personne
qui a tiré sur la victime à travers les empreintes.
Idrissa et Ousmane tous Dicko, des boutiquiers, ont témoigné à la barre que les inculpés Hamidou Ballo et Richard Dembélé n’étaient pas devant leur boutique la nuit des faits. Après 8 h de débat, tous les accusés ont été reconnus coupables par la Cour. Dans sa délibération, elle les a condamnées à 5 ans de réclusion criminelle chacun. À la suite de ce verdict, les parents de la victime ont manifesté leur mécontentement, car ils trouvaient cette sentence minime pour une telle affaire.
Tamba CAMARA
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