
Le gouverneur du District (d) échange le document avec le président de la société civile
C’était à la faveur d’un atelier de restitution dans les locaux du gouvernorat du District de Bamako, en présence des maires, des représentants des familles fondatrices, des associations féminines, du Conseil national de la jeunesse et ceux des délégations spéciales. Ont pris part à la rencontre les chefs des services techniques et régionaux de Bamako.
Parmi les 55 actions prioritaires de la Transition, l’on retient l’élaboration de la Constitution, l’interdiction du nomadisme politique en cours de mandat, la relecture de la loi électorale, la recomposition du Conseil national de Transition et la mise en place d’un organe unique indépendant de gestion des élections (Aige). S’y ajoutent la militarisation de la police et la relecture du mode de désignation des membres de la Cour constitutionnelle.
Concernant les 153 actions prioritaires complémentaires, il y a le renforcement et le financement de la justice, l’organisation des États généraux de la migration et la relecture des textes sur la décentralisation. Là, il convient de noter l’augmentation de la participation de l’État au capital des sociétés minières. En outre, des 309 actions non prioritaires, l’on peut citer quelques faits marquants. Il s’agit de l’application de la réciprocité entre le Mali et les autres pays, de la confection d’une carte d’identité biométrique, de l’instauration de la Semaine de la paix et du dialogue au Mali et de la création d’une société étatique d’exploitation minière.
En donnant le top départ de l’atelier, le gouverneur de Bamako a rappelé que les ANR ont réuni en décembre 2021 toutes les forces vives de la nation afin de recueillir leurs attentes et préoccupations au sujet de la gouvernance politique, institutionnelle, sécuritaire, économique, sociale et culturelle. Ainsi, soulignera-t-il, les 517 recommandations sont considérées aujourd’hui comme levier de la reconstruction nationale. Abdoulaye Coulibaly a affirmé que cet atelier met l’accent sur les actions et réalisations louables du cadre stratégique de la refondation de l’État. Selon lui, les travaux de restitution et de partage de ce rapport se dérouleront à deux niveaux. «La phase du District et celle des communes», a ajouté le gouverneur.
Pour sa part, le chef de la mission du Cinsere à Bamako a indiqué que cette phase régionale servira de situation de référence pour la préparation de la prochaine séquence d’évaluation. Boureïma Allaye Touré de dire également que la session permettra de collecter les éléments relatifs à la perception de la population sur le processus de refondation de l’État en cours.
Namory KOUYATE
Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a présidé, hier, les cérémonies de remise du rapport 2024 sur la traite des personnes et les pratiques assimilées et la première réunion ordinaire du Comité national de la lutte contre la traite des pe.
Craignant un affrontement entre deux camps adverses, les forces de maintien d’ordre ont verrouillé l’accès au Palais de la culture où plusieurs partis politiques s’étaient donnés rendez-vous pour exprimer leur position sur des sujets concernant la vie de la nation.
Ce samedi 3 mai, des regroupements de partis politiques du Mali prévoyaient d'organiser un meeting d'information au Palais de la culture Amadou Hamapâté Ba de Bamako à partir de 14 heures..
Au terme de leur concertation sur la relecture de la Charte des partis politiques hier au CICB, elles ont aussi demandé l’installation du Général d’armée Assimi Goïta comme Président de la République pour un mandat de cinq ans renouvelable à partir de 2025. Et proposé une caution de 100.
La phase nationale de la consultation des forces vives, lancée hier, examine la synthèse des conclusions des concertations des 16 et 17 avril derniers. Objectif : faire des propositions concrètes aux autorités afin de parvenir à la mise en œuvre effective des recommandations des Assises nation.
Diplômé d’études supérieures en philosophie et en sciences politiques, cet enseignant-chercheur à l’université Kurukanfuga de Bamako, expert/consultant sur les questions sécuritaires et de gouvernance au Centre d’études stratégiques et sécuritaires au Sahel (CE3S) aborde dans ces lig.