Abdoul Kafar Kané et le président de FME
Une fois encore, Abdoul Kafar Kané et Mahamadou Samaké, coéquipiers en équipe nationale depuis plusieurs années, ont gratifié les amoureux de l’escrime d’un spectacle dont ils se souviendront longtemps.
La finale a démarré sur des chapeaux de roue et les deux internationaux voulaient marquer, chacun, son territoire d’entrée de jeu. Les premières minutes du combat seront à l’avantage d’Abdoul Kafar Kané qui mènera 6-3 au tableau d’affichage, avant de se faire remonter au score par son adversaire. La confiance change alors de camp, Mahamadou Samaké se montre plus entreprenant face à son adversaire devenu nerveux et surtout imprécis dans ses attaques.
Heureusement pour le jeune prodige et ses supporters, ce passage à vide ne dure pas longtemps, Abdoul Kafar Kané reprend les choses en main dès la reprise, exerçant un pressing sans relâche sur Mahamadou Samaké qui finit par craquer. Score final : 15-12 en faveur du sociétaire du Club du stade du 26 Mars qui ajoute un nouveau trophée à sa collection et qui n’a sans doute pas encore fini d’écrire son histoire. La troisième place de l’Open est revenue à Boubacar Ballo.
Chez les filles aussi, la hiérarchie a été respectée avec le sacre de la multiple championne du Mali, Alima Dembélé qui n’a pas eu besoin de forcer son talent pour battre Aïchata Dembélé. En atteste le score : 15-06 pour la sociétaire de l’Usfas qui règne sur l’escrime nationale depuis plusieurs années et qui est la combattante la plus titrée du pays.
La troisième place du classement est revenue à Awa Traoré. Au total, 34 escrimeurs et escrimeuses, issus de cinq clubs du District de Bamako (Usfas, Palais des sports, Stade du 26 Mars, Club de Djélibougou, Centre Olympafrica), ont participé à la compétition qui intervient à quelques semaines du début des Championnats d’Afrique d’escrime, prévus en juin en Égypte. Selon un responsable de la Fédération malienne d’escrime (FME), le coup d’envoi du grand rendez-vous sera donné le 18 juin et le Mali sera représenté par plusieurs escrimeurs.
Le président de l’instance dirigeante de l’escrime nationale, Wahabou Zoromé affiche déjà sa confiance. «Ce que nous avons vu aujourd’hui (samedi dernier, ndlr) nous donne de réels espoirs dans la perspective des prochains Championnats d’Afrique. Le spectacle produit par les quatre finalistes traduit le bon niveau de nos athlètes», a confié le premier responsable de l’escrime malienne
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Wahabou Zoromé admet volontiers qu’il y a des choses à améliorer pour espérer rivaliser avec l’élite continentale, mais, répétera-t-il, «le Mali peut nourrir de grandes ambitions cette année pour les Championnats d’Afrique». Selon le président de la FME, la sélection nationale sera renforcée par quelques expatriés (des Franco-Maliens) qui rejoindront, directement leurs coéquipiers au pays des Pharaons.
«Nous comptons sur le soutien et les bénédictions de toutes les Maliennes et de tous les Maliens pour porter haut le Drapeau national en Égypte», a terminé Wahabou Zoromé, en adressant ses remerciements au Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) et à Moov Africa Malitel, les deux sponsors officiels de la FME.
Soulemane Bobo Tounkara
La sélection nationale U23 est désormais fixée sur son sort. Lors des Jeux olympiques Paris 2024 (26 juillet au 11 août), elle évoluera dans le groupe D, en compagnie du Paraguay, d’Israël et du représentant de la Confédération asiatique de football (AFC)..
Demba Coulibaly, notre regretté confrère de l’ORTM, l’appelait par le sobriquet Armoire à glace, tout simplement parce que Boubacar Sow était dur sur l’homme et ne rechignait jamais au combat dans un match de football. Mais au-delà de sa générosité dans l’effort et sa capacité à se.
Transféré en Zambie en 2019, en provenance de Yeelen olympique, le milieu de terrain de 27 ans fait aujourd’hui le bonheur des Red Arrows de Lusaka qui visent un deuxième titre consécutif de champion, après le sacre de 2023. Coup de projecteur sur un joueur qui a été l’un des grands artis.
C’est rare pour être souligné. Samedi 9 mars au Centre Olympafrica de Banankabougou, la finale masculine de la 1ère édition de l’Open épée entre Idriss Ouaro et Souleymane Djiré s’est terminée, alors qu’aucun des deux tireurs (combattants en escrime, ndlr) n’avait réussi à attein.
Presque tous les problèmes qui freinent le bon fonctionnement du football national ont été passés au peigne fin par les participants au symposium national. Reste à savoir le sort qui sera réservé au document final de la rencontre.
Quarante ans après sa défaite en finale 3-1 contre le Cameroun, la sélection nigériane chute à nouveau sur la dernière marche du podium, cette fois face au pays hôte de la CAN, la Côte d’Ivoire qui avait également organisé l’édition de 1984. C’est la 5è défaite des Nigérians en 8.