
Le gouverneur de la Région, le colonel Lamine Kapory Sanogo, le directeur commercial de WeLight, Castel Alexandre et le président directeur général de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER), Amadou Sidibé ont pris part à l’évènement.
Selon le directeur commercial WeLight, Castel Alexandre, l’AMADER et sa société ont signé le 30 octobre 2019 une convention d’électrification de 10 localités reparties entre les Régions de Koulikoro, Ségou, Kayes et Sikasso. WeLight-Mali se propose d’appuyer l’AMADER dans le processus d’électrification des zones rurales du Mali par l’installation de mini-réseaux.
Ces équipements comprennent une centrale hybride (PV/diesel), un système de stockage, un réseau de distribution avec un dispositif intelligent de lampadaires et de raccordement des clients finaux et la création d’une économie locale en lien avec l’électricité, a développé Castel Alexandre.
En 2021, WeLight-Mali a réalisé et mis en service, a rappelé son directeur commercial, les centrales solaires des localités de Karan et Sirakorola dans la Région de Koulikoro et Dougouolo et Benena à San, Dabia dans la Région Kayes pour un montant de plus de 690 millions de Fcfa.
La cheffe de projet de la société WeLight, Fatou N’Diaye, a précisé que la nouvelle centrale est construite sur une superficie de 754 m2. Elle est constituée de 112 panneaux, 6 onduleurs et des batteries d’une capacité de stockage totale de 135 kwh. «Le prix du kwh varie suivant les offres.
Nous proposons à nos clients des pass/jour, semaine et mois à partir de 600 Fcfa», a détaillé Fatou N’Diaye, avant d’indiquer que ces pass sont uniquement disponibles sur le menu #144# du service Orange. Les clients peuvent les acheter via Orange Money. «Un accord avec l’AMADER nous permet de conserver les droits d’exploitation de la centrale solaire pendant 20 ans renouvelables», a précisé Fatou N’Diaye. La centrale solaire de Sirakorola a coûté 150 millions de Fcfa.
Le PDG de l’AMADER Amadou Sidibé a expliqué que l’objectif de sa structure est de fournir des solutions durables et accessibles pour accélérer l’inclusion énergétique dans les zones rurales du Mali. Ce, afin d’impacter la croissance économique et sociale des villages à travers le raccordement des infrastructures essentielles (écoles, mairie, centre de santé et petites unités industrielles). Amadou Sidibé a expliqué que les installations ont été offertes par un partenaire généreux donateur de l’AMADER.
Le PDG de la société Mali-Solar, Abdoulaye Keïta, donateur des installations, a insisté sur leur importance pour les Forces de défense et de sécurité. «Sans sécurité, on ne saurait parler de développement, c’est pour cela, j’ai décidé d’offrir ces matériels à nos Forces de défense et de sécurité afin qu’elles puissent bien accomplir les actions régaliennes qui leur sont assignées», a expliqué Abdoulaye Keïta.
Pour le maire du village de Sirakorola, Souleymane Coulibaly, c’est une lueur d’espoir pour la population particulièrement pour les élèves. Cependant, par sa voix, la population a demandé aux autorités et à la société WeLight de revoir le prix du kwh.
Ce projet est l’illustration parfaite, a souligné le ministre Lamine Seydou Traoré, de la volonté du gouvernement de renforcer les acquis et de poursuivre l’extension de l’électrification rurale par l’accroissement du taux d’accès aux énergies renouvelables dans les zones rurales. Cette 1ère convention entre la société WeLight et l’AMADER couvre 10 localités. Le financement est entièrement assuré par ladite société pour un montant de plus de 1,4 milliard de Fcfa reparti en phases.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau a saisi l’occasion pour visiter les installations solaires du nouveau poste de Koulikoro. Il a invité tous les partenaires à accompagner le gouvernement dans le développement des énergies alternatives pour l’accès à moindre coût des consommateurs ruraux à une électricité de qualité.
Envoyé spécial
Yacouba TRAORÉ
Yacouba TRAORE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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