
Dans une déclaration, Ibrahima Bina Keïta, un responsable du mouvement,
a pointé du doigt la vie chère et les difficultés auxquelles le monde paysan
est confronté dans notre pays. Selon lui, malgré les bonnes décisions du
gouvernement afin de soulager consommateurs et producteurs, notre agriculture
est «privée d’intrants indispensables» depuis 2021.
D’après le responsable d’EMK, les autorités ont consenti 17 milliards
de subventions aux intrants agricoles, en 2022. Cependant, a-t-il dit, la
production du coton a chuté d’environ 50%. «Le Mali passe de 1er producteur de coton à la 3è place, derrière
le Bénin et le Burkina Faso», a-t-il regretté.
Autre préoccupation soulevée par Ibrahima Bina Keïta : les
délestages qui « sont récurrents depuis plus de 45 ans» au Mali.
Toutefois, il pense que la situation de cette année a plombé l’économie en
handicapant la production de biens et services.
Cependant, le regroupement Cheick Oumar Sissoko reconnaît que
tout n’est pas négatif dans la gouvernance du pays. À ce propos, il a salué les
actions menées aux niveaux de la défense et de la sécurité mais aussi de notre
politique extérieure. S’y ajoute l’affirmation de notre indépendance et de
notre souveraineté vis-à-vis de la France et de tout autre pays.
Pour
Ibrahima Bina Keïta, la mobilisation générale du peuple contre la «guerre» est
une exigence de l’heure pour sauver notre patrie de situations désastreuses,
comme au Congo, en Somalie et en Libye. Les potentialités énormes de notre
terre et de notre sous-sol sont ardemment convoitées par les pays
industrialisés, les multinationales dans une férocité qui ne nous laissera
aucune marge de manœuvre. «Le complot est ourdi depuis la fin du 2è
millénaire», a-t-il déclaré.
Face à cette situation, il a estimé qu’une vaste campagne de sensibilisation, de communication et de mobilisation des populations pour la citoyenneté et une collaboration patriotique avec les Forces armées maliennes (FAMa) doit être menée sur toute l’étendue du territoire. Aussi, une opportunité sera donnée à nos « compatriotes belligérants désireux de déposer les armes pour s’insérer dans la communauté nationale».
«Le Mali, dans tous les cas, est dans l’obligation d’organiser sa
défense parce que tout le pays est attaqué », a souligné Ibrahima Bina
Keïta.
En guise de solution, a-t-il suggéré, il faut constituer une armée de métier bien formée, bien équipée et recruter avec sérieux dans chaque cercle et commune. Mais aussi, au niveau de chaque cercle, il faut construire un camp militaire et recruter 1.500 jeunes. Il s’agit également, selon lui, de lancer un appel solennel à la mobilisation générale de tout le peuple et de procéder à une reprise en main de notre économie.
Bembablin DOUMBIA
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