C’était en présence du sous-directeur en charge de la nutrition à la direction générale de la santé et de l’hygiène publique, Dr Mahamadou N’Tji Samaké et du directeur régional de la santé de Gao, Dr Boubacar Oumar Touré. Y ont pris part les préfets des Cercles d’Ansongo, de Bourem, d’Almoustrat, les médecins chefs desdits cercles, les responsables nutrition des districts des trois cercles ainsi que les chefs des services locaux du développement social et de l’économie solidaire.
L’objectif visait à faire un
plaidoyer en faveur du financement de la nutrition par les collectivités et la
société civile. L’analyse situationnelle de l’ensemble de la chaîne du
dispositif du programme (PCIMA) indique
un besoin pressant de renforcer les engagements et contributions des
collectivités territoriales, et des organisations de la société civiles.
Contributions qui, sans doute, aideront à mutualiser les efforts autour de la
prise en charge de la malnutrition.
Après les mots de bienvenue
de la 3ème adjointe au maire de la Commune urbaine de Gao, Mme Saïma Issa Maïga,
le représentant du bureau régional de l’Unicef dira que cette situation de
malnutrition interpelle tous.
Mahamane Dorienthié a assuré
de l’engagement de l’Unicef en faveur de la malnutrition en fonction des
ressources disponibles. En prenant la
parole, le sous-directeur en charge de la nutrition à la direction générale de
la santé et de l’hygiène publique, Dr Mahamadou N’Tji Samaké précise que malgré
la volonté de l’État, le nombre de malnutris augmente de 1,4 million d’enfants
de 0 à 5 ans et les intrants coûtent énormément chers. Il a remercié l’Unicef
pour son appui conséquent en faveur de la lutte contre la malnutrition qui
oscille entre 50 à 80%.
Le représentant du
gouverneur, le conseiller aux affaires administratives et juridiques a félicité
la direction régionale de la santé de Gao et ses démembrements régionaux pour
leurs efforts inlassables dans la lutte contre la malnutrition. Mamadou Bah a
adressé des vifs remerciements à tous les partenaires et en particulier à
l’Unicef pour son appui et son engagement constants dans l’amélioration de la
santé des populations du Mali et plus particulièrement celle de la Région de
Gao.
Dernière enquête Smart de 2022 a révélé, une prévalence nationale de 10,8%
pour la malnutrition aigüe globale (MAG) et
de 21,9% pour la malnutrition chronique. La même enquête Smart révèle
que la Région de Gao vient en tête avec une prévalence de 16,1% pour la
malnutrition aigüe et de 23,9% pour la malnutrition chronique.
Abdrahamane TOURE (AMAP-Gao)
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