Selon l’Enquête
modulaire et permanente auprès des ménages (EMOP 2021), la population en âge de
travailler se chiffre à 10.410.417 dont 5.544.803 femmes. Aussi, le taux de chômage
combiné au sous-emploi est de 20,2 %. Ce taux est de 30,4 % pour les femmes et
de 24,1 % pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Et selon une étude de la Banque
mondiale, environ 434.000 demandeurs d’emplois arriveront chaque année sur le
marché du travail en 2030 contre 278.000 en 2010 et 300.000 aujourd’hui, alors
qu’on estime à environ 50.000 par an la capacité d’absorption nationale.
Ces chiffres ont été
dévoilés par le ministre de l’Emploi de l’Entreprenariat national et de la
Formation professionnelle, Bakary Doumbia, lors de l’atelier de réflexion sur
le partenariat entre le secteur privé et les structures en charge de l’emploi
et de la formation professionnelle.
L’évènement qui se déroule du 15 au 17 mai au Conseil national du patronal du Mali (CNPM), a réuni les acteurs en charge de l’emploi, du secteur privé et les Partenaires techniques et financiers.
Au cours de cet
atelier, les participants vont débattre de thèmes spécifiques, notamment la
problématique de l’inadéquation formation-emploi, le partenariat public-privé
en matière d’emploi, la gouvernance du sous-secteur de l’emploi et de la
formation professionnelle et le financement de ce sous secteur.
Selon le ministre en
charge de l’Entreprenariat, la problématique de l’emploi interpelle à plus d’un
titre et démontre la nécessité de travailler sur le continuum éducation-formation-insertion
professionnelle des jeunes via notamment une transition réussie entre les
structures de formation et le secteur privé. Bakary Doumbia a estimé qu’il est
important que l’État, les collectivités territoriales et le secteur privé
disposent de cadre de dialogue et de collaboration permanent pour travailler
ensemble sur les réels enjeux du secteur de la formation professionnelle pour
l’emploi.
Le président du CNPM
a noté que le taux de chômage augmente d’année en année, particulièrement chez
les jeunes. Alors qu’au même moment, des secteurs économiques entiers
recherchent désespérément des qualifications dont ils ont réellement besoin.
Mossadeck Bally a évoqué la nécessité de promouvoir le partenariat public-privé
dans le domaine de la formation professionnelle qui, de surcroît, peut être une
des alternatives pour pallier le déficit de main-d’œuvre de qualité des
secteurs économiques.
Cet atelier est,
selon lui, un moyen de renforcer le partenariat entre le département en charge
de l’Entreprenariat et le CNPM pour la mise à disposition des ressources
humaines de qualité. Le patron du secteur privé a rappelé que son organisation
a mis en place un projet pilote avec les quatre universités publiques de Bamako
afin de rapprocher ces établissements du monde des entreprises.
Le chef de file des Partenaires techniques et financiers, Philippe Lafosse, a réitéré l’engagement des partenaires à accompagner le Mali afin de diminuer le chômage par la création d’emplois.
Anne Marie KEITA
En plus des ménages, les boulangeries font partie des grands utilisateurs du bois de chauffe dans la fabrication du pain.
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La précédente campagne a permis la production de 9.125.921 plants sur une prévision de 15.798 203 soit un taux de réalisation de 57,76%. Dr Choguel Kokalla Maïga a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer la couverture végétale dans notre pays.
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Au-delà de son caractère social, la tontine représente une sorte d’épargne en prévision des dépenses et pour financer des projets pour les adhérents. Elle est également considérée comme un instrument économique et de prévoyance des difficultés qui peuvent survenir.
Cette rencontre de deux jours devrait déboucher sur des propositions dont la mise en œuvre va permettre au marché régional de jouer pleinement son rôle dans la promotion des échanges commerciaux de produits agro-sylvo-pastoraux et dans la gestion de la sécurité alimentaire des populations.